Les FARDC ont remis cent dix civils ex-otages des ADF, vendredi 27 octobre à Beni, aux organisations de la société civile de Beni (Nord-Kivu) et Mambasa (Ituri). Ils s'étaient échappés des mains de leurs ravisseurs depuis 45 jours et par vagues, à la suite des opérations militaires menées par les armées congolaise et ougandaise dans la région de Ndalya et Mambelenga.
Ces ex-otages avaient été enlevés par les ADF dans leurs champs à Ndalya et Mambelenga dans le territoire d'Irumu en Ituri. Certains y ont passé un mois en captivité, d'autres, trois mois.
Il y a un mois et demi, ils ont réussi à s'échapper par petits groupes, à la suite des opérations militaires conjointes menées par les FARDC et l'UPDF contre les ADF à Ndalya et Mambelenga.
Le coordonnateur de la société civile de Mambasa, Bernard Oba Babaya, exprime sa gratitude à l'armée :
« Nous remercions les FARDC pour avoir gardé, protégé les âmes qui ont pu être manipulées, saccagées par les ennemis de la paix. Parce que les quarante-cinq jours qu'ils ont vécus ici, pour les nourrir ce n'était pas moindre chose. Notre souci est que nos mamans, nos jeunes frères et soeurs reviennent à nous».
Les FARDC, de leur côté, appellent la société civile à accompagner ces ex-otages pour leur réintégration dans la communauté. Le capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole des opérations Sokola 1, explique :
« La bonne collaboration, c'est de continuer à suivre de près ces compatriotes dans leurs milieux d'origine. Nous avons fait notre travail, nous allons continuer à le faire avec vous dans la société. Mais en cas de présence de suspect, vous êtes obligés de nous alerter pour mettre la main sur cet ennemi de la paix».
Parmi les cent dix ex-otages, se trouvent des habitants des territoires de Mambasa et d'Irumu en Ituri, ainsi que d'Eringeti et d'Oicha dans le territoire de Beni au Nord-Kivu .