L'insécurité atteint son paroxysme. L'insécurité atteint des niveaux alarmants dans la capitale et ses environs, avec des actes de banditisme se multipliant ces derniers temps.
Deux pères de famille, âgés de 25 et 41 ans, ont tragiquement perdu la vie lors d'une attaque brutale perpétrée par des bandits à Namontana, un quartier aux abords de la ville. L'incident s'est déroulé aux alentours de 18h30, plongeant la communauté dans la terreur et la consternation. Selon les informations recueillies sur les lieux de l'attaque, quatre individus armés de fusils et de sabres sont entrés par effraction dans un domicile de Namontana. Trois d'entre eux étaient à visage découvert, tandis que le quatrième portait une cagoule, rendant leur identification difficile. Dès leur entrée dans la maison, les bandits ont exigé de l'argent liquide, semant la panique chez les occupants.
Les victimes, deux pères de famille, ont tenté de protéger leurs proches. Malheureusement, un des malfaiteurs a ouvert le feu, touchant mortellement le chef de famille. L'homme, âgé de 41 ans, n'a pas survécu à ses blessures. Le second père de famille, âgé de 25 ans et voisin des victimes, est également sorti à la vue des bandits et a été blessé par balle. Malgré les efforts des secours, il a succombé à ses blessures en route vers l'hôpital.
Les bandits ont réussi à dérober une somme d'argent dans le domicile ciblé. Il est à noter que la famille visée exerce la profession de couturier, soulignant ainsi la vulnérabilité de nombreuses petites entreprises et commerces face à cette montée de la criminalité.
Au moment de leur fuite, les malfaiteurs ont tiré trois coups de feu supplémentaires, semant la terreur dans le quartier. Les policiers sont arrivés sur les lieux peu après l'attaque, et une enquête a été ouverte pour tenter de retrouver les coupables et de faire toute la lumière sur cette tragédie. Cet événement tragique rappelle une fois de plus l'urgence d'agir pour endiguer la montée de l'insécurité dans la capitale. Il est à espérer que des mesures concrètes soient rapidement prises pour mettre un terme à cette vague de violence qui sévit à Namontana et ses environs.