Congo-Brazzaville: Forêt - La Banque mondiale appuie la réduction des émissions au pays

Le ministre congolais de l'Economie et des Finances, Jean Baptiste Ondaye et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Congo, Cheick Fantamady Kanté ont signé le 26 octobre à Brazzaville deux accords de financement dont l'un relatif à un projet de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les départements de la Sangha et de la Likouala.

Paraphé en marge du sommet des trois bassins forestiers tropicaux du monde, l'accord concernant le programme de réduction des émissions est d'une grande importance en matière de préservation de l'environnement aussi bien pour le Congo que pour les autres pays du monde. « En avril 2021, le Congo a signé deux accords de paiement de réduction d'émissions historiques avec la Banque mondiale, celle-ci agissant en tant qu'administrateur du Fonds carbone du Fonds de partenariat pour le carbone forestier », a déclaré Cheick Fantamady Kanté, après avoir signé les documents. Ces accords, a-t-il précisé, « permettront de débloquer jusqu'à 41,8 millions dollars américains pour réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts et augmenter la séquestration du carbone, un cadre communément appelé REDD+ ».

De son côté, le ministre Jean-Baptiste Ondaye a indiqué que le Congo était honoré de participer au programme de réduction des émissions dans la Sangha et la Likouala. « Car, le Congo est l'un des premiers pays en Afrique à mettre en oeuvre le système REDD+ à grande échelle. Le gouvernement est satisfait de la participation des sociétés d'exploitation forestière dans la réduction des émissions dans leurs activités à la faveur de ce programme », a-t-il ajouté.

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S'agissant du second accord, il concerne le financement du projet régional d'amélioration des corridors de transport routier et fluvial en Afrique centrale dont le coût est estimé à 330 millions de dollars américains dont 90 millions destinés au Congo. Les ressources de la Banque mondiale vont servir à la construction, la réhabilitation des ports secondaires situés le long du fleuve Congo et de l'Oubangui, à l'entretien du corridor fluvial et à la construction des infrastructures marchandes destinées aux communautés locales.

Le projet devrait favoriser l'éclosion des activités économiques et commerciales sur le corridor 13 reliant les villes de Pointe-Noire et Brazzaville au Congo à celles de Bangui (Centrafrique) et N'Djamena (Tchad). « Ces activités vont bénéficier aux populations riveraines et surtout aux femmes et aux personnes vulnérables pour mettre ainsi en valeur la politique gouvernementale en faveur du genre », a dit le ministre de l'Economie et des Finances.

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