Lors de sa visite sur terrain, vendredi 27 octobre, le ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR) a annoncé l'urgence de reprendre les travaux de réhabilitation de Route nationale numéro 5 (RN5), fortement menacée de coupure par les érosions dans son tronc compris entre Kamanyola et Uvira dans la plaine de la Ruzizi (Sud-Kivu).
En dehors de la chaussée de la RN5, qui est fortement délabrée, ce sont les ponts et dalots qui sont menacés par des érosions.
Les travaux antierosifs, lancés par l'Office des routes/ Sud-Kivu, se sont arrêtés ; faute de financement.
Ce vendredi, le ministre des ITPR, Alexis Gisaro, s'en est rendu compte dans la plaine de la Ruzizi, où il était accompagné du directeur général de l'Office des routes, Jeanot Kikangala.
Ce dernier a souligné la nécessité de réhabiliter les ponts qui ont subi quelques dommages :
"Ces ponts, tout comme la route elle-même sont effectivement des ouvrages pour lesquels il faut un entretien, il faut une maintenance. Le fonds qui est déjà alloué pour cette route nationale numéro 5, par ce que c'est la première fois qu'un Gouvernement de la République alloue un budget pour faire cette route. Et autant nous allons faire cette route, autant nous allons aussi réhabiliter tous les ponts qui sont sur ce tronçon. Que ça soit à Sange, à Luvungi, tous les autres ponts vont être réhabilités."
Sur place, le directeur général du Fonds national d'entretien routier (FONER) a annoncé le décaissement dans l'immédiat de 50 % du financement des projets inachevés sur la RN5.
Cette route nationale d'intérêt capital relie la ville de Bukavu à la partie Sud vers le Burundi, la Tanzanie et le grand Katanga.