Les cours n'ont toujours pas repris dans la commune rurale d'Oicha, dans le territoire de Beni, trois jours après l'attaque des ADF au quartier Masosi qui a couté la vie à 27 personnes. Parmi les victimes se trouvaient des élèves et enseignants de la place.
La synergie locale des enseignants exige un dédommagement de leurs familles avant toute reprise des cours et une rencontre avec les autorités territoriales.
La société civile d'Oicha encourage les enseignants à reprendre le chemin de l'école.
« Pendant ce drame, on a constaté que trois enseignants dont deux de l'école primaire, un de l'école secondaire, les élèves et deux enfants d'un directeur sont morts. Même si la société civile a décrété les deux journées de deuil, mais eux d'abord, vont s'asseoir pour qu'un compromis soit trouvé », a recommandé Philippe Bonane, président de la société civile d'Oicha.
« Nous serons dans leur réunion voir ce qu'ils vont maintenant prendre comme décision. Parce qu'ils ne vont pas faire souffrir encore les enfants après les journées de deuil. Il faudrait qu'ils reprennent le chemin de l'école », a-t-il ajouté.