Le concours national de chant chinois, "La plus belle voix de Madagascar", s'est tenu, avant-hier, à l'Institut Confucius Ankatso en couronnant Imaharina Ravo Angelique Andriamananandro comme la gagnante de sa troisième édition.
La magie de la musique et la passion pour la culture chinoise ont trouvé leur ambassadrice en la personne d'Imaharina Ravo Angelique Andriamananandro, âgée de 21 ans, qui a décroché la première place lors de la troisième édition du concours de chant chinois, «La plus belle voix de Madagascar».
L'événement s'est déroulé, samedi dernier, à l'Institut Confucius Ankatso, où Imaharina Ravo Angelique Andriamananandro a été couronnée devant un public enthousiaste.
Elle a impressionné le jury et les spectateurs par sa voix exceptionnelle, surpassant dix-huit autres concurrents pour remporter la première place.
En plus de la reconnaissance, elle a reçu un prix en espèces de 1 000 000 d'Ariary et un trophée bien mérité.
«J'avais tellement peur et j'étais stressée en attendant les résultats, car mes adversaires étaient très forts. J'ai participé aux deux éditions précédentes, mais c'est cette fois-ci que j'ai réussi à gagner. La musique coule dans mes veines depuis mon enfance. J'ai participé à un tel concours, parce que je suis passionnée par la culture chinoise», déclare la gagnante.
En direct
Le concours «La plus belle voix de Madagascar» a attiré plus de cinquante candidatures venant de toute la Grande Île, parmi lesquelles dix-neuf finalistes ont été sélectionnés pour se produire en direct lors de la finale.
Ces finalistes sont venus de Toamasina, Fianarantsoa et Antananarivo, démontrant la portée nationale de cet événement musical.
«L'objectif de ce concours est de promouvoir la culture chinoise à Madagascar en encourageant l'apprentissage de la langue chinoise à travers le chant.De plus, cet événement contribue à renforcer les liens entre Madagascar et la Chine.Le jury a évalué les candidats en se concentrant sur la qualité des interprétations, la prononciation de la langue chinoise et la prestation scénique», explique Maroy Prisca Rasoanirina, directeur de l'Institut Confucius Ankatso.
Ce qui distingue cette édition des précédentes, c'est que l'audience a pu assister en direct à l'événement, contrairement aux éditions précédentes qui se déroulaient en ligne.