Innovants et créatifs. Clap de fin pour la dixième édition du salon de la créativité Voatra qui a refermé ses stores samedi.
Les quatre jours d'exposition ont été couronnés de succès avec une affluence de visiteurs venus pour découvrir les produits «Vita Malagasy» et les innovations que les entreprises et vendeurs ont effectués sur leurs produits qui vont déjà à la conquête des ménages mais aussi du coeur des consommateurs malgaches.
Ils sont, au total, soixante exposants issus de secteurs d'activités diversifiés à être venus présenter leurs produits, rivalisant de talents et de créativités.
Ces derniers ont également pu bénéficier d'un soutien de la part de la Chambre de Commerce et d'industrie d'Antananarivo (CCIA) par le biais de conférences et d'ateliers tournant autour de la thématique de la résilience et l'avenir des produits « Vita Malagasy » et sur le marché local et à l'étranger. Les exposants terminent sur une note plutôt positive.
Selon Estelle Renala qui tient un stand de produits alimentaires, la participation à cet évènement a permis à ses produits d'acquérir plus de visibilité, elle ne cache pas le fait que le salon lui a permis également d'améliorer la qualité de ses produits en raison des exigences de la clientèle, devenue nombreuse.
«Le salon est une occasion pour nous de faire connaître les produits « Vita Malagasy » comme ce que nous exposons. Actuellement, les gens commencent à s'intéresser aux produits proposés par les entreprises malgaches parce que nous essayons d'améliorer continuellement nos articles», explique-t-elle.
Même impression pour Madame Hortence, apicultrice qui tient avec son collègue un stand non loin de là.
«Nous avons participé à cet évènement depuis les premières éditions, les visiteurs commencent réellement à s'intéresser à la qualité de nos produits qui n'ont pas à rougir devant celle des autres pays», commente-t-elle.
Les activités de formation acquises pendant ce salon ont grandement contribué à la formalisation des activités de plusieurs groupements, entreprises ou coopératives, tout un chacun a eu sa part au fur et à mesure des éditions.
Des structures plus professionnelles semblent avoir émergé pour ces opérateurs comme l'indique un bon nombre d'entre eux.