L'adoption de la loi sur la protection des défenseurs des droits de l'homme est une urgence.
C'est ce qui est sorti des échanges lors de l'atelier de plaidoyer sur l'adoption de cette proposition de loi qui s'est tenu à Antsiranana, vendredi.
Des représentants d'associations ont crevé l'abcès sur diverses formes de représailles et facteurs contraignants, figeant dans le silence les défenseurs des droits de l'homme et étouffant au passage la justice qu'ils prônent.
Le plaidoyer en faveur de l'adoption de la loi portant protection des défenseurs des droits humains se poursuit.
Cet atelier, organisé en collaboration avec la représentation de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour l'océan Indien et la Commission nationale indépendante des droits de l'Homme de Madagascar (CNIDH), a eu pour objectif de mettre sur un même diapason les parlementaires, l'organisation de la société civile, les autorités ainsi que les forces vives engagées dans la protection des droits humains.
Cette proposition, soumise à l'Assemblée nationale en 2022, est en attente d'inscription à l'ordre du jour des travaux de commission.
L'espoir d'une relance du processus d'adoption renaît avec l'ouverture des sessions parlementaires en ce mois.
Plusieurs ateliers ont été conduits au niveau de plusieurs régions, dont Mahajanga.