Il était sous le coup de deux accusations provisoires de «détérioration de biens par une bande» et de «participation à une assemblée illégale» après les violences survenues le samedi 21 octobre à la Citadelle. Un des suspects, Irfaan Meerun, âgé de 27 ans, a été libéré vendredi moyennant une caution de Rs 25 000 ; il a dû signer une reconnaissance de dettes de Rs 500 000.
C'est par le biais de son avocat, Me Hisham Oozeer, que le suspect, habitant Vallée-Pitot, a présenté sa demande de remise en liberté le lendemain de son arrestation. Et, la police, en se basant sur le témoignage d'un officier du National Security Service (NSS), a disculpé le suspect et n'a par conséquent pas objecté à sa remise en liberté.
Selon nos informations, cet homme marié et père de trois enfants a expliqué aux enquêteurs que, «c'est [mon] cousin qui [m'a] demandé de l'emmener à la Citadelle ce jour-là, et j'étais en compagnie d'un officier de police. À aucun moment n'ai-je commis des dégâts ou fait preuve de violence. Au contraire, j'ai vu mon cousin se faire agresser par ce groupe de personnes», a déclaré Irfaan Meerun aux enquêteurs de la Major Crime Investigation Team. Il a également condamné les actes de ceux qui ont perpétré ces violences. L'officier de police a confirmé ses déclarations dans sa propre déposition. «C'est quelqu'un qui n'aime pas les conflits avec les autres et qui préfère mener une vie tranquille», a déclaré un proche du suspect.
Par ailleurs, apprenons-nous, la police n'a pas encore mis la main sur des preuves matérielles, des sabres et des matraques télescopiques notamment, qui ont été utilisés par le groupe de fauteurs de troubles.