Madagascar: AVC - La prise en charge rapide, souvent problématique

L'accident vasculaire cérébral nécessite une prise en charge rapide, aussi bien en termes de traitement médicamenteux que d'intervention chirurgicale, en fonction des cas.

Chaque minute compte.

L'accident vasculaire cérébral (AVC), survenant lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (auquel cas il s'agit d'un AVC ischémique), ou par la rupture d'un vaisseau cérébral (AVC hémorragique), est une urgence médicale absolue.

Cependant, il est possible de ne pas en garder d'importantes séquelles en cas de prise en charge rapide, doublée d'une rééducation adéquate.

A Madagascar, l'AVC, longtemps considéré comme un événement touchant les sujets âgés, touche de plus en plus les sujets jeunes.

Des cas récents d'AVC touchant des jeunes d'une vingtaine d'années, ont été rapportés.

L'AVC figure parmi les maladies les plus meurtrières dans le pays.

La journée mondiale de l'AVC, hier 29 octobre, était une occasion pour les personnels de santé de sensibiliser le public sur les accidents vasculaires cérébraux.

La prise en charge rapide de l'AVC est souvent problématique dans le pays, notamment dans les zones rurales éloignées des grands centres hospitaliers.

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Et quand bien même les cas surviennent en milieu urbain, ceux se produisant la nuit sont souvent confrontés au problème de déplacement de nuit en raison de l'insécurité et de la non disponibilité des moyens de transports, lorsque l'entourage ne dispose pas de véhicule particulier.

Crucial.

Pourtant, le temps entre la survenue de l'AVC et la première prise en charge est crucial.

En cas d'AVC, le traitement médicamenteux destiné à déboucher un vaisseau dans le cerveau, doit être réalisé dans les trois ou quatre heures après la survenue de l'attaque cérébrale.

De même, un cas nécessitant une intervention chirurgicale en urgence doit être pris en charge ainsi, dans un délai très court.

Les personnels de santé sensibilisent sur la nécessité de connaître quelques signes avant-coureurs pouvant alerter la victime ou son entourage.

Font partie de ces symptômes d'alerte, le trouble soudain de la parole, une paralysie totale ou partielle du visage, une perte d'équilibre et de la marche, une anomalie de la vision, notamment une perte de la vision d'un seul oeil, la réduction du champ visuel, un mal de tête intense, un engourdissement soudain dans le bras ou la jambe.

Une victime d'AVC peut en réchapper si un personnel qualifié intervient très rapidement pour rétablir l'afflux sanguin dans le cerveau.

Chaque minute perdue aggrave les impacts de la privation d'oxygène de cet organe vital.

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