Agadir — Le Programme d'aide sociale directe contribuera à la promotion des conditions de vie des catégories vulnérables notamment les enfants, les femmes et les personnes à besoins spécifiques, a indiqué samedi à Agadir, la présidente du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Amina Bouayach.
S'exprimant lors de la 12è session ordinaire de l'Assemblée Générale du CNDH, Mme Bouayach a souligné que cette initiative royale aura des impacts positifs à court et moyen terme, en faveur de ces couches sociales, notant que ce programme représente une ceinture de sécurité sociale ayant des retombées tangibles sur l'effectivité des droits dans la vie quotidienne des citoyens et citoyennes.
Et d'ajouter que la mise en oeuvre de ce programme d'aide sociale directe vient s'ajouter au chantier de généralisation de la couverture médicale, relevant qu'elle va de pair avec le contenu des rapports annuels ou thématiques du CNDH et ses différentes interventions auprès des institutions nationales et internationales pour la promotion des droits sociaux et économiques des citoyens et préserver leur dignité.
La protection sociale constitue la base solide sur laquelle reposent d'autres programmes, tels que le soutien scolaire, qui constituent ensemble des approches efficaces pour lutter contre les différents aspects multidimensionnels de la pauvreté, a-t-elle estimé.
Dans Son discours d'ouverture de la première session de la troisième année législative de la 11ème Législature, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a annoncé qu'il sera procédé à l'opérationnalisation du programme d'aide sociale directe en fin d'année.
La mise en oeuvre du chantier d'aide sociale directe nécessitera un budget de 25 milliards de dirhams (MMDH) au cours de l'année 2024, pour atteindre 29 MMDH annuellement à partir de l'année 2026.
A ce budget, s'ajoutent 10 MMDH alloués annuellement par l'Etat pour la généralisation de la couverture maladie obligatoire aux familles pauvres et en situation précaire, soit environ 40 MMDH d'ici 2026.