Les représentants des communautés Masaï du Kenya et de Tanzanie ont envoyé, dimanche 29 octobre, une pétition à la Couronne britannique. Le roi Charles III doit arriver lundi à Nairobi pour une visite de quatre jours.
Buckingham Palace a annoncé que le souverain évoquerait « les aspects les plus douloureux » de l'histoire britannique au Kenya. Parmi eux, selon les communautés Masaï, il y a la spoliation de leurs terres. Rapporte Rfi.
Selon cette source, en 1904 et en 1911, alors que le Kenya n'était encore qu'un protectorat, les autorités britanniques ont fait signer aux sages Masaï deux traités, par lesquels ils accordaient leurs terres aux colons. Les populations masaï furent ensuite déplacées dans des réserves.
Aujourd'hui, Daniel, un des chefs masaï de Narok, au sud-ouest de Nairobi, demande justice : « Ces accords sont entrés en vigueur sans réelle représentation de la communauté de la communauté Masaï et sans son accord.
Cela a mené à la spoliation d'importantes portions des terres de nos ancêtres, à des déplacements de populations et à des défis socio-économiques pour nos communautés. Ce vol de nos terres a chamboulé nos modes de vie, désintégré notre héritage culturel et affaibli nos moyens de subsistance et ceux des générations futures. ».