La Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a confirmé lundi 30 octobre la candidature de Moïse Katumbi à l'élection présidentielle prévue en décembre. La candidature de l'opposant avait été contestée par deux requêtes. La première a été jugée irrecevable, tandis que la seconde a été déclarée recevable, mais non fondée. Les contestations portaient principalement sur des allégations de nationalité étrangère prétendument détenue par Moïse Katumbi. Des rumeurs lui prêtaient la nationalité italienne ou encore des origines zambiennes.
La première requête a été déposée par un individu du nom de Tshivuadi Mansanoa, mettant en avant un litige professionnel impliquant le candidat Katumbi. Malgré la fourniture d'une note de plaidoirie par le requérant pour étayer sa demande, la Cour n'a pas consacré beaucoup d'attention à cette affaire et l'a rapidement déclarée irrecevable.
La seconde requête a été présentée par le candidat Noël Tshiani, un homme politique qui avait précédemment proposé une législation visant à restreindre la candidature à la présidence aux seuls candidats nés de deux parents congolais.
Dans sa requête, Noël Tshiani cherchait à faire rejeter la candidature de Moïse Katumbi en soutenant que, lors de l'obtention de son certificat de nationalité, l'ancien gouverneur détenait une autre nationalité.
La Cour a jugé que la requête était recevable sur la forme, mais non fondée sur le fond. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les partisans de l'opposant, car cette question pesait sur lui comme une menace constante depuis plusieurs mois.
Également ce lundi, la requête déposée par Seth Kikuni contre la candidature de Félix Tshisekedi a été déclarée irrecevable. Seth Kikuni avait sollicité la Cour pour disqualifier la candidature du président actuel, invoquant un défaut de qualité.