Trouver de « belles fleurs» à déposer sur la tombe d'un disparu pourrait être compliqué, à l'occasion de la fête des morts.
« Il n'y a pas beaucoup de fleurs en ce moment. La pluie et les grêlons ont abîmé les plantes. Voyez de vous-mêmes l'état de ces glaïeuls », a indiqué Lova, un vendeur de fleurs d' Anosy, hier.
Le prix des fleurs augmente, suite à cette pénurie de fleurs.
« Cette tige coûte 1 000 ariary. Alors qu'on pouvait avoir un bouquet de fleurs à 2 500 ariary, auparavant. », enchaîne-t-il.
Malala, qui a voulu rendre hommage à sa mère en pensant déposer des fleurs sur sa tombe à Ambatomanga, dimanche, y est allée les mains vides.
« Je n'ai trouvé aucun vendeur de fleurs sur le chemin », témoigne-t-elle.
La semaine du 1er novembre est une occasion pour les Malgaches d'honorer la mémoire de leurs proches décédés, en rendant visite à leurs tombes, en les nettoyant ou en réparant et en y apportant des fleurs.
Cette tradition a été suspendue pendant l'épidémie de coronavirus.
Elle a repris petit à petit, depuis l'an 2022.