Huit suspects ont été arrêtés dans le cadre de l'enquête de la Gendarmerie nationale sur un vol à main armée sanguinaire, le 20 octobre, à Ivato. Deux autres sont recherchés.
Une chambre sens dessus dessous, le sol carrelé couvert de traces de sang, un pistolet factice abandonné au pied du mur.
Tout cela a été constaté par les gendarmes d'Ankadindravola, dans une maison à Ivato, la nuit du 20 octobre.
Il s'est passé une intrusion, suivie de vol et de violence.
Sept individus et la supposée tête pensante du forfait ont été arrêtés. Il reste encore deux autres suspects à rechercher.
Cette nuit-là, vers 22h50, un voisin des victimes a signalé l'attaque à la gendarmerie.
Des patrouilleurs se sont dépêchés d'y aller. À leur arrivée, un attroupement agité envahissait la rue.
Il était en train de lyncher deux bandits ligotés, auteurs principaux du braquage. Les bérets noirs l'ont empêché de les tuer.
Dix millions d'ariary
Les coauteurs de ces quidams tabassés ont réussi à s'échapper. Ils étaient cinq à avoir mené le coup à visage découvert. Aucune trace d'effraction n'a été constatée sur la scène du crime.
« Les assaillants ont menacé l'un des deux gardiens et l'ont forcé à leur ouvrir. Une fois dans la cour, ils l'ont maîtrisé ainsi que son collègue. Ils ne pouvaient que les laisser entrer », décrit la gendarmerie qui a auditionné les concernés.« Les victimes ne reconnaissent pas les malfaiteurs qui portaient un jouet pistolet et un couteau », peut-on tirer du rapport des fins limiers.
Deux des truands ont blessé et obligé les deux concierges à les conduire à la chambre de leur patronne. Ils voulaient son argent.
Ils se sont alors fait remettre dix millions d'ariary, le reste de liquides non déposés à la banque.
Ils ont ensuite raflé les téléphones de leurs victimes, un Iphone 13 pro max et deux Itel.
Le fils de la femme est parvenu à se libérer et sortir pendant que les brigands étaient en pleine action.
Ayant entendu son appel au secours, le voisinage s'est rué pour le voir et l'aider.
En même temps, sa mère et leurs employés blessés se sont mis à s'opposer aux scélérats.
Résultat, deux membres de la bande ont été capturés.
Leur couteau a été confisqué. Ils ont failli y rester en recevant des coups de pieds et de poings.