Les États-Unis, le royaume d'Arabie saoudite et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad), avec l'Union africaine, relancent les pourparlers sur l'aide humanitaire et le cessez-le-feu entre les forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide.
Le porte-parole du Département d’État des États-Unis qui a donné l’information, par la voix de son Bureau, remercie le royaume d’Arabie saoudite d’avoir accueilli ces discussions et souhaite la bienvenue à l’IGAD, qui y participe également au nom de l’Union africaine, en tant que co-facilitateur.
Conformément à la déclaration d’engagement de Djeddah du 11 mai visant à protéger les civils du Soudan, poursuit la même source, les pourparlers qui ont repris continuent d’avoir des objectifs limités à savoir faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire, établir des cessez-le-feu ainsi que d’autres mesures propres à instaurer la confiance et s’acheminer vers une cessation permanente des hostilités.
A l’en croire, les pourparlers ne porteront pas sur des questions politiques plus larges. Avant d’indiquer que ce sont les civils soudanais qui doivent définir la voie à suivre pour le Soudan et jouer un rôle de premier plan dans la définition d’un processus visant à résoudre les problèmes politiques et à rétablir la transition démocratique au Soudan.
Comme nous l’avons dit clairement à plusieurs reprises, poursuit la même source, il n’y a pas de solution militaire acceptable à ce conflit. « Nous appelons les FAS et les FSR à aborder les pourparlers de manière constructive, avec l’impératif de sauver des vies, de réduire les combats et de créer une voie vers une sortie négociée du conflit ».
D’après l’équipe de Matthew Miller, les États-Unis continuent d’appeler tous les acteurs extérieurs à éviter d’alimenter le conflit. Le moment est venu de mettre fin à la violence insensée, de rétablir une gouvernance civile et de permettre au peuple soudanais de satisfaire ses exigences en matière de liberté, de paix et de justice.