«Amnesty International Sénégal, la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l'Homme (RADDHO) et la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH) ont été informées qu'une personne inhumée dans un cimetière à Kaolack a été exhumée et brûlée par des individus non identifiés dans la soirée du 28 novembre 2023.
Elles condamnent vigoureusement cet acte qui porte atteinte à la dignité du défunt et de sa famille», soutiennent ces organisations de défense des droits de l'homme, dans un communiqué parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien hier, lundi 30 octobre.
Ces organisations disent, par ailleurs, «exhorter les autorités judiciaires, qui se sont déjà autosaisies, à rechercher les auteurs et à les traduire en justice dans le cadre d'un procès équitable». Pour les organisations signataires du communiqué, «la création, la désaffection, ou l'agrandissement des cimetières relèvent des compétences des maires des communes et des villes (article 81 alinéa 11 et article 169 alinéa 8 du Code général des Collectivités territoriales)». Pour elles, «les maires ont l'obligation de délivrer un permis d'inhumer aux proches de toute personne décédée et de veiller à la sécurité des cimetières».