La coupe régionale de slam s'est ouverte dimanche dernier à Ndiolou dans le quartier Pounthioun. 20 jeunes filles et hommes étaient en lice pour cette compétition qui s'ouvre aux demies finales dont 09 filles et sous une inspiration libre sans thématique particulière mais avec une profondeur des textes très prise en compte.
Pour la circonstance un jury de 4 personnalités culturelles a été identifié pour poser un regard sur la compétition pour une durée de 3 mn par slameur avec une marge excédentaire de 12 secondes.
Après une heure de prestation où les 20 candidats se sont surpassés, 10 candidats ont été éliminés et les 10 autres ont obtenus leurs tickets pour défendre leur chance à la finale du 5 novembre 2023.
Dans ce lot des 10, comme l'an dernier c'est Bah oumar Bailo Bah des black slameurs qui s'est distingué faisant l'unanimité du public et du jury.
Arrivé deuxième au concours national l'an dernier, le jeune homme est déterminé à ramener la couronne nationale à Labé cette fois ci car pour lui ces joutes ce n'est jamais de la figuration, il estime avoir tiré les leçons du passé.
Pour sa part, le président de la ligue régionale de slam, Oumar Sadio Diallo "le philantrope" se félicite de la fougue des concurrents et de l'impact que le slam a dans l'expression en public des jeunes de la ville.
Aussi, il a dû réagir au fait que bien de jeunes se plaignent de la composition du jury national où ne figure aucun juré venu de l'intérieur en général et des zones d'origine des concurrents.
C'est un problème qui a été discuté au niveau de l'instance nationale avoue philanthrope qui botte en touche la question, préférant miser sur la valeur intrinsèque des candidats et l'impression qu'ils peuvent mettre au jury et qui empêcherait de corrompre les résultats.
Complément d'information, les jeunes dames se sont bien comportées avec notamment Sakura la chasseuse de rimes qui a pu faire bonne impression.