Le président Faure Gnassingbé a participé mardi à Paris au Forum économique international sur l'Afrique organisé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de la Commission de l'Union africaine (UA).
Qu'est-ce qui freine l'investissement en Afrique ? Les investissements directs étrangers (IDE) vers le continent ont diminué de 12 % du total mondial en 2017 à moins de 6 % en 2021.
Pourtant, l'Afrique dispose d'une grande diversité d'atouts, notamment un capital humain jeune et dynamique et d'immenses ressources énergétiques renouvelables. Ceux-ci devraient attirer une part bien plus importante de l'investissement mondiale en quête d'activités transformatrices et durables.
Le thème de la rencontre était justement 'Investir en Afrique pour une croissance inclusive et un développement durable'.
'En dépit de la situation géopolitique et écologique tendue, je suis optimiste pour l'Afrique, parce qu'après plusieurs années difficiles, le continent africain retrouve la croissance et présente un nouveau visage pour les investisseurs', a déclaré M. Gnassingbé.
Le Togo et les autres pays africains ont encaissé deux chocs majeurs, la crise sanitaire et l'inflation qui a entraîné un renchérissement des coûts du crédit.
La hausse des prix semble marquer le pas depuis 3 mois. Mouvement de fond ou pause passagère ?