La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a, dans un communiqué publié mardi 31 octobre, répondu à sept candidats président qui ont affirmé que le processus électoral en cours est caractérisée par un manque délibéré de transparence.
La CENI rappelle qu'elle a, depuis le début du cycle électoral en cours, multiplié des activités en faveur de la tenue des élections crédibles, transparentes, apaisées et inclusives. Elle ajoute qu'elle a, plusieurs fois, prouvé son impartialité et son sens de justice et déplore le fait que certaines parties prenantes au lieu d'apprécier ces efforts fournis pour tenir les délais constitutionnels tentent de créer des tensions en vue de justifier une contestation future des résultats.
La CENI rappelle que « l'affichage des listes définitives des électeurs dans chaque bureau de vote s'effectuera au plus tard 15 jours avant le jour du scrutin et demeureront en place jusqu'au jour du scrutin conformément à l'article 8 alinéa 4 de la loi électorale ».
Cette institution d'appui à la démocratie rappelle qu'elle a mis en place, par souci de transparence, une cellule de gestion de projets et des marchés publics pour se conformer aux lois et règlements en la matière. Elle recourt systématiquement à des avis de non-objection de la Direction générale de contrôle des marchés publics pour tout marché, conformément à la loi relative aux marchés publics en République démocratique du Congo.
Engager à tenir des élections dans le délai
La CENI fait remarquer que « le retard enregistré dans certaines opérations est principalement lié au souci de répondre aux demandes successives de prolongation par les parties prenantes, notamment lors des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs et de la réception et de traitement des candidatures ». Elle se dit « engagée » à tenir les élections dans le délai légal.
Quant à la série des cartes d'électeurs à problème, la CENI souligne qu'elle a déjà lancé l'opération de délivrance des duplicatas dans ses antennes selon les conditions fixées par la loi.
Toutefois, elle a décidé de l'étendre au niveau des communes, secteurs et chefferies.
Cependant, elle tient à préciser que « les défis techniques, opérationnels et logistiques qu'elle a pu rencontrer ne doivent pas être récupérés politiquement».