La Cour constitutionnelle vient de clore le débat sur les deux principales requêtes en invalidation de deux principaux candidats à cette présidentielle 2023. Il s'agit de celle initie contre le candidat sortant, Félix Tshisekedi, et celle du candidat Moïse Katumbi. Toutes les deux requêtes ont été rejetées par la plus haute juridiction du pays. Ces arrêts de la Haute Cour ont permis de relancer les deux candidats dans la course.
Tous les états-majors politiques étaient en alerte en attendant l'arrêt de la Cour constitutionnelle. Ceux qui ont prédit l'hécatombe se doivent de mordre les doigts. Une fois encore, ils ont échoué de créer un chaos électoral en vue d'obtenir l'organisation d'un nouveau dialogue pour la République démocratique du Congo.
Il est des politiciens qui ont voulu faire de ces requêtes, à l'invalidation de deux candidats, un objet de chantage. Les donneurs de leçons sont sortis de toutes les tanières pour proférer des menaces allant dans le sens de l'embrasement si le pire venait à être décidé par cette haute juridiction de la RDC. Mais hélas! Les juges de cette Haute Cour ont choisi la voie de la raison, loin des guéguerres politiciennes.
Eh bien, la course est relancée et le chrono tourne. Dans deux mois, on aura tout fini. L'heure de remue-ménage dans les différents QG des partis politiques aura sonné en vue de rectifier le tir. Les nouvelles alliances vont se tisser autour du chef de l'Etat qui sera élu. Au Parlement, il sera question soit, de renforcer la majorité ou plutôt faire l'opposition.
Pour cette dernière option, bien de regroupements ou partis politiques semblent s'y être préparés. C'est au sein de ce regroupement que se recrutent les demandeurs du dialogue ou tout moyen devant permettre d'arrêter le processus électoral pour lui suppléer une transition qui aboutirait à un nouvel ordre politique en République démocratique du Congo.
Entretemps, la Cour constitutionnelle devait examiner, au total, 12 requêtes en contentieux des candidatures déposées à la présidentielle. Ces requêtes visaient à invalider certaines candidatures jugées irrecevables par les plaignants. Elles avaient été introduites à l'issue du dépôt des dossiers de candidature et des vérifications effectuées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
La semaine dernière, la Cour constitutionnelle avait procédé à l'audition de toutes les parties prenantes. Le président de la Cour avait pris l'affaire en délibéré et s'était engagé à rendre la décision finale le 30 octobre, respectant ainsi les délais constitutionnels.