Des textes réglementaires au nombre de 131 seront évalués, ainsi que 07 projets et programmes communautaires, pour un montant de plus de 35 milliards de FCfa. Ce sera dans le cadre de la phase technique de la 9e édition de la revue des réformes, politiques et programmes au Sénégal de la Commission de l'Uemoa. Les travaux ont démarré, hier, à Dakar, pour 72 heures.
Le ministère des Finances et du Budget, à travers la Direction générale du secteur financier (Dgsf) et la Commission de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), a démarré, hier, la phase technique de la 9e édition de la revue des réformes, politiques et programmes au Sénégal. Cette année, 131 textes réglementaires seront évalués, ainsi que 07 projets et programmes communautaires, pour un montant de plus de 35 milliards de FCfa. Cette revue annuelle des réformes, politiques, programmes et projets communautaires au sein de l'Union a été instituée par l'Acte additionnel de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement du 24 octobre 2013. L'objectif principal est de favoriser l'accélération de l'application des réformes, politiques, programmes et projets communautaires dans le cadre de l'approfondissement de l'intégration régionale.
Elle permet également d'identifier les défis et de constater les avancées, selon la représentante-résidente de l'Uemoa à Dakar, Aïssa Kabo. « À l'instar des autres pays de l'Union, la revue au Sénégal participe de l'identification des facteurs pouvant spolier les fruits des différents efforts communautaires. Il vise à anticiper les actions idoines pour une impulsion des politiques ciblées au processus d'intégration sur le plan national et régional », a souligné Mme Kabo. À l'en croire, depuis son instauration en 2013, d'importants résultats ont été enregistrés. « Les résultats obtenus à ce jour sont fort appréciables et témoignent de la forte contribution de l'exercice de la revue à la visibilité de l'Union, à l'effectivité de l'harmonisation des législations nationales, mais aussi à la coordination du suivi de la mise en oeuvre des politiques, projets et programmes communautaires », a estimé la représentante-résidente de l'Uemoa.
Par rapport à l'exercice 2022, cinq nouveaux points ont été ajoutés. Ils sont relatifs au transport, à l'enseignement supérieur, à la santé et à la culture. Président les travaux, le Coordinateur de la Direction générale du secteur financier, Ange Mancabou, a affiché son optimisme quant aux performances du Sénégal. « En 2022, 127 réformes et 9 projets ont été examinés. Au terme de l'évaluation, le taux moyen de mise en œuvre des réformes communautaires est ressorti à 74,5%. Pour cet exercice 2023, cinq textes ont été ajoutés. Ils sont relatifs au transport, à l'enseignement supérieur, à la santé et à la culture. Nous espérons, au terme de l'évaluation, une nette amélioration des résultats du Sénégal traduisant les efforts importants des différents ministères sectoriels », a-t-il affirmé. À la fin des travaux, qui dureront trois jours, les résultats du Sénégal seront rendus publics.