Bonne surprise pour les usagers de la Route nationale n°4, précisément à l'entrée d'Ankarafantsika, entre le village d'Ampijoroa et celui de Befotoana.
La réhabilitation a commencé sur cet axe et la moitié de la route est déjà recouverte de béton.
Les eaux stagnantes ainsi que les tiges de fer rond dangereux ont disparu.
Dans nos dernières livraisons, il y a quelques mois, nos colonnes ont rapporté la dégradation avancée de cette articulation de la nationale dont les eaux stagnantes et des enfants qui participent à la destruction de cette portion.
Le ministère de tutelle a pris en compte l'état dévasté de ce tronçon.
Des travaux de pose de béton sont en cours depuis la fin du mois de septembre.
Les travaux avancent très rapidement, car la saison des pluies approche et la date d'échéance du projet est fixée à la fin de ce mois de novembre.
Un engin, une pelleteuse, et des ouvriers sont sur place pour procéder à la réparation de cette partie de la route qui constitue un cauchemar pour les conducteurs.
Toutefois, les sables emportés par les crues risquent de se déverser sur la voie si des mesures d'accompagnement à long terme ne sont pas prises.
La destruction de l'environnement à Ankarafantsika et à Andranofasika, en particulier la déforestation et la culture sur brûlis, est l'une des causes de ces glissements de terrain en période de pluies et de cyclones.
Dans la commune rurale d'Andranofasika, l'on craint de nouveau un ensablement gigantesque de la voie car les sables n'ont jamais été enlevés complètement de la route.
Ils ont juste été rejetés sur les côtés et sont restés sur place depuis le début de l'année.
Actuellement, le sable a déjà envahi une grande partie de la nationale, au moins sur deux cents mètres.
Les véhicules peuvent encore rouler au-dessus, mais bientôt, des risques d'enlisement, voire pire, sont à craindre.