La Cour Constitutionnelle a rendu son verdict concernant les contentieux liés aux candidats à l'élection présidentielle prévue en décembre 2023. Parmi les affaires examinées, la requête déposée par Seth Kikuni pour disqualifier la candidature de l'actuel Président, Félix Tshisekedi. Celle-ci a été déclarée recevable mais non-fondée.
Seth Kikuni avait argumenté que lors de la présidentielle de 2018, Tshisekedi s'était présenté sous l'identité de « Tshisekedi Tshilombo FELIX », tandis que pour la prochaine élection présidentielle, il avait ajouté le prénom « Antoine » à sa candidature en se présentant sous le nom de « Tshisekedi Tshilombo FELIX ANTOINE ».
Lors de la première audience, le Procureur Général près de la Cour Constitutionnelle avait rappelé que l'institution agissait en tant que juge électoral et non en tant qu'organe chargé de statuer sur les noms des candidats. De plus, il avait souligné que Seth Kikuni n'avait pas fourni de preuves démontrant que ce changement de nom aurait porté préjudice à sa candidature.
Dans son verdict, la Cour a déclaré la requête de Seth Kikuni recevable, mais non-fondée. En affirmant la recevabilité, la Cour reconnaît l'importance de permettre à chaque citoyen de soumettre une requête, tout en précisant que la base de cette requête ne possède pas de fondement solide.
La décision de la Cour Constitutionnelle confirme le droit de Félix Tshisekedi à se présenter pour un second mandat présidentiel. Cette annonce marque une étape clé dans le processus électoral en RDC et prépare le terrain pour une compétition électorale équitable et transparente à venir.
En soulignant que la Cour Constitutionnelle joue un rôle de juge électoral, cet arrêt rappelle l'importance de respecter les principes démocratiques et l'intégrité du processus électoral. La Cour garantit ainsi l'équité et la crédibilité des élections à travers son examen minutieux des requêtes, tout en se concentrant sur des éléments juridiques solides pour prendre ses décisions.
Ce verdict de la Cour Constitutionnelle met fin aux contestations concernant la candidature de Félix Tshisekedi et clarifie les règles entourant les candidatures à l'élection présidentielle. Il ouvre désormais la voie à une campagne électorale animée et à un scrutin décisif pour l'avenir politique et démocratique du pays.