A la tête du Ministère de l'Industrie depuis septembre 2019, Julien PALUKU KAHONGYA, a consolidé davantage la mise sur pied des fondamentaux qui ont constitué une boussole pour l'industrialisation de la République Démocratique du Congo, à l'occurrence, le DPSI et Plan Directeur d'Industrialisation avec ses 6 composantes notamment routières, ferroviaires, aéroportuaires, portuaires, centrales hydroélectriques et les Zones Economiques Spéciales chiffrées à 58,4 milliards de dollars américains, et ce, dans le but de matérialiser la vision du Chef de l'Etat, celle de la de l'économie congolaise.
Dans le cadre de la mise de ce Plan, le Ministre de l'Industrie a baissé le taux d'intérêt débiteur au niveau du Fonds de Promotion de l'Industrie de 9% à 6% pour les grandes entreprises et 4% pour les jeunes et les femmes. Le Ministre de l'Industrie, par le truchement du Fonds de Promotion de l'Industrie, a mis à la disposition des entreprises frappées par les effets de Covid-19, 10 millions de dollars américains à taux zéro.
Aussi, 5 millions de dollars américains débloqués ont permis à la Congolaise des Voies Maritimes (CVM) d'accueillir une drague pour ainsi faciliter la chaîne et de transport vers le débouché des industries se trouvant en provinces. La construction des bacs pour inonder l'Espace grand Kasaï en produits des premières nécessités a été financée, ce qui avait constitué un ouf de soulagement pour la population de cette partie du pays. La Société CONGO OEUF basée à Lubumbashi avait bénéficié également d'un financement du Gouvernement pour accroitre sa capacité de production d'oeufs.
Dans l'objectif de réduire la facture des importations qui coute très cher à la République Démocratique du Congo, grâce au management payant de Julien PALUKU KAHONGYA, sous la coordination du Premier Ministre, plusieurs entreprises industrielles ont bénéficié des financements et des subventions.
A Kinshasa, le Ministre de l'Industrie a inauguré l'usine de production des câbles made in Congo, câbles de meilleure qualité de la Société Proton. Egalement, un laboratoire de recherche en Agriculture a été inauguré pour ainsi contribuer à la matérialisation de la vision du Chef de l'Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, celle de la revanche du sol sur le sous-sol.
A Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, les industries de la Société Mining Engineering Services (MES) pour production d'anodes avec une capacité de 50 mille anodes par an et de production des tuyaux avec une capacité de 11 mille tonnes par an ainsi que de production des câbles et conducteurs en aluminium de 1.800 tonnes par an ont été inaugurées.
A Kimpese dans le territoire de Songololo, en Province du Kongo Central, l'usine moderne de production des emballages du Ciment et des produits agricoles de la Société Bacs & Sacs a été inaugurée.
Au Nord-Kivu, la Cimenterie NYIRAGONGO a bénéficié du financement du Fonds de Promotion de l'Industrie et la Cimenterie du Kivu basée dans le territoire du Rutshuru ainsi que la société SOPROCOPIV qui produit le café moulu, implantée dans le territoire de Lubero.
Dans la province de l'Ituri, la Société Pacifique Trading spécialisée dans le café a été financée. Dans l'espace Kasaï, plusieurs projets sont en train d'être réalisés dont la construction de la centrale photovoltaïque de TSHIPUKA de 10 mégawatts, qui connait des avancées significatives, avec l'installation des panneaux qui se poursuit sur un espace de 80 hectares, la construction et l'aménagement de la route à péage MBUJI-MAYI-KANANGA ; mais aussi, un hôpital moderne et écoles à Mbuji-Mayi. Dans l'espace grand Bandundu, la Société CHRISNOVIC qui a presque fini avec l'installation de ses usines de production d'huile de palme brute, huile raffinée, huile palmiste, du savon et du biodiésel à Vanga, dans la province du Kwilu a bénéficié des subventions de l'Etat Congolais et des financements du Fonds de Promotion de l'Industrie.
En véritable de terrain, le Ministre de l'Industrie a eu à inviter ces usines, et ce avant leur inauguration par le plus haute Autorité du pays. A Kisangani, dans la Tshopo, le Gouvernement a déjà annoncé le déblocage d'un montant de 17 millions 500 mille dollars américains pour relancer la Société Textile de Kisangani (SOTEXKI). Toujours le but de limiter les importations, la Sucrerie du Kivu « KILIBA » a été relancée dans la province du Sud-Kivu, et ce, grâce au financement du Fonds de Promotion de l'Industrie.
D'autres unités de production installées par les partenaires ont été inaugurées dont la cimenterie de Kolwezi dans le Lualaba. Concernant la mise en place des Zones Economiques Spéciales qui accordent des facilités fiscales, parafiscales et douanières aux investisseurs tant nationaux qu'étrangers, le Chef de l'Etat a procédé le 02 septembre 2023 au lancement officiel de la production industrielle dans la Zone Economique Spéciale Pilote de Maluku, basée à l'Est de Kinshasa se métamorphose au jour le jour.
Aujourd'hui, les carreaux et faïences made in Congo produits par la société SAPHIRE CERAMICS inondent le marché à Kinshasa et utilisés dans le cadre du projet de développement de 145 territoires dans la partie Ouest du pays.
D'autres sociétés dont : La société VARUN BEVERAGE (PEPSI) spécialisée dans la production des boissons gazeuses ; UNIQUE PHARMA pour la production des médicaments ; la société TKM, spécialisée dans la production des emballages sont en train d'accélérer l'installation de leurs usines dans cette zone pilote. Pendant ce temps, d'autres sociétés industrielles se bousculent pour s'installer dans cette zone économique spéciale pilote qui a déjà connu la visite des quelques membres du Gouvernement et des Directeurs 4 Généraux des Etablissements Publics concernés par l'octroi des avantages fiscaux, parafiscaux et douaniers qu'accorde une Zone Economique Spéciale. Sur place à Maluku, plusieurs emplois sont en train d'être créés.
A l'Est de la République Démocratique du Congo, le Ministre de l'Industrie a lancé la Zone Economique Spéciale de Musienene basée dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu avec ses 127 hectares et à l'intérieur de laquelle seront installées 20 grandes entreprises et une centaine de Petites et Moyennes Entreprises. Le statut de cette Zone Economique Spéciale a été remis à cette occasion à l'aménageur qui est la SOCITEQ et les travaux de construction du guichet unique ont été lancés par le Ministre de l'Industrie.
Déjà, une usine de production d'eau potable est opérationnelle dans ladite zone. Cette dernière contribuera de faire de l'industrie un facteur de paix et de stabilité dans la partie Est du pays longtemps secouée par les conflits armés.
Dans l'espace Equateur, la Zone Economique Spéciale de Miluna située à GWAKA dans le territoire de Budjala recevra des industries de transformation de l'hévéa, des huiles naturelles, du Cacao et du café. Et d'autres Zones Economiques Spéciales sont en plein chantier dans différentes provinces dont le LUALABA, la TSHOPO et le Tanganyika où une Zone Economique Spéciale autour de Lithuim est attendue.
En ce qui concerne l'industrie des batteries et des véhicules électriques, la signature de l'accord-cadre pour le lancement de l'étude de préfaisabilité de la Zone Economique Spéciale transfrontalière dédiée à la production de précurseurs pour batteries, des batteries et véhicules électriques a été signé à Kinshasa par les Ministres de l'Industrie, des Finances et des Mines pour le Gouvernement Congolais et la Zambie par le biais de son Ministre du Commerce et de l'Industrie mais aussi, la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique CEA et Afreximbank pour le compte des banquiers, et ce, sous la supervision du Premier Ministre, Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE. Coût global de cette étude de préfaisabilité menée par la société ARISE, spécialisée dans le développement des Zones Economiques Spéciales dans plusieurs pays africains dont le Gabon et Bénin, est de 750 mille dollars américains pour une durée du mois.
Le résultat de cette étude sera rendu public dans deux semaines au cours de la 2ème édition du DRC-AFRICA Business Forum attendu à Kinshasa. Signalons que la signature de l'accord de coopération entre la République Démocratique du Congo et la Zambie avait eu lieu à Lusaka en présence de deux Chefs d'Etats, puis ç'en est suivi la signature d'un mémorandum d'entente entre les Gouvernements Congolais, Zambien et Américain à Washington et la dernière est intervenue à Bruxelles avec l'Union Européenne.
Tout ceci dans le cadre de la mise en oeuvre des recommandations phares du DRC-Africa Business Forum focalisé sur le développement d'une chaine de valeur régionale au tour de l'Industrie des Batteries Electriques, un marché des véhicules électriques et des énergies renouvelables tenu en novembre 2021, à Kinshasa ; car, l'étude menée par Bloomberg démontre que la République Démocratique du Congo est la meilleure destination au monde pour l'industrie des batteries et véhicules électriques.
Au chapitre agroalimentaire, pour faire face à une rareté du blé sur marché suite à la crise Russo-Ukrainienne, la norme de l'introduction de farine de manioc dans la production du pain et des produits de la pâtisserie a été adoptée par les Experts ; donc, pain composite à base du froment 90% et de farine de manioc 10% et 20% de farine de manioc pour les produits de la pâtisserie dont le cake, spaghettis et galettes.
Déjà, à Kinshasa où le Ministre de l'Industrie a eu à déguster ces produits ; mais aussi dans l'ex grand Bandundu et dans d'autres provinces, les pains et les produits de pâtisserie à base froment et farine de manioc se consomment à la grande satisfaction des clients.
Une politique qui vise à valoriser la culture du manioc à travers le pays et sa commercialisation pour ainsi contribuer à la création d'une classe moyenne.
Signalons que plus de 2.000 normes ont déjà été adoptées au Ministère de l'Industrie et cela dans le but de rendre compétitifs les produits made in Congo sur le marché international et préserver la sécurité des consommateurs.
En ce qui concerne la propriété intellectuelle, plus de 15.000 certificats d'enregistrement et agréments ont été signés par le Ministre de l'Industrie. Une brigade industrielle pour faire respecter ces normes et la métrologie légale est en chantier.
Et pour protéger les industries locales, un système intégré d'estampillage et de code barre pour donner l'identité aux produits congolais, un partenariat public-privé a été mis en place. S'agissant de la promotion de nouvelles technologies appliquées à l'industrie, un accélérateur de développement Industriel et Durable a été mis sur pied et a assuré la formation de 100 porteurs des projets sélectionnés à l'issue de la première édition de la Master Class des Innovateurs et Inventeurs Congolais. Sur le plan institutionnel, grâce au management de Julien PALUKU KAHONGYA, le Ministère de l'Industrie est devenu un méga Ministère. Aujourd'hui, il est doté de nouvelles structures qui disposent de leurs Conseils d'Administration et Comités de Gestion.
Les établissements publics sont :
- L'Agence des Zones Economiques Spéciales (AZES) qui a la mission d'assurer l'administration, la régularisation, le contrôle et les activités ayant trait à l'aménagement et la gestion des Zones Economiques Spéciales en République Démocratique du Congo ;
- La Direction Générale des Corridors de Développement Industriel (DGCDI) avec comme mission de créer, administrer, réguler, contrôler et gérer les corridors de développement industriel ;
- Le Conseil Congolais de la Batterie (CCB) qui a la mission d'identifier les partenariats pour attirer et promouvoir les investissements, l'innovation et promouvoir les investissements, l'innovation et la technologie pour la transformation des minerais stratégies qui entrent dans la fabrication des batteries électriques, proposer et mettre en oeuvre les normes de production des précurseurs des batteries et des véhicules électriques en République Démocratique du Congo ;
- Le Bureau National d'Etudes et de Planification Industrielle (BNEPI) qui a lui la mission de conseiller le Gouvernement dans le domaine de la planification du développement industriel ; - Le Guichet de Mise à Niveau a la mission de renforcer les capacités techniques et financières des entreprises congolaises afin de faire face à la concurrence actuelle des produits importés et ceux des pays membres de la Zone de Libre Echange Continental Africaine (ZLECAF).
Signalons tous ces financements, subventions et la création de ces nouveaux Etablissements Publics ont contribué à la création des richesses et de plusieurs emplois à travers le pays.