Une baisse de la clientèle a été enregistrée cette année chez les fleuristes dans le cadre de la célébration de la fête des morts. Les fleuristes espèrent conquérir le coeur des clients pour la Saint-Valentin.
L'engouement n'était pas au rendez-vous pour l'achat des fleurs à l'occasion de la fête des morts. Les fleuristes du côté d'Anosy ont reçu moins de commandes cette année à cause de la baisse du pouvoir d'achat. Il n'y a pas de fleur typique pour l'occasion et la plupart des clients sont à la recherche de produits moins chers. Pour rendre hommage à leurs chers disparus, la majorité d'entre eux font le choix d'utiliser des fleurs naturelles pour sublimer les tombes des cimetières. Elles ne coûtent pas plus cher puisqu'une tige peut coûter 1 000 ariary et un bouquet de fleurs coûte entre 15 000 et 50 000 ariary. « Cette fête tombe entre des jours ouvrables, ce qui pourrait expliquer la faible affluence des clients. Les conditions météorologiques de ces derniers jours, c'est-à-dire les fortes pluies et les grêlons ont également abîmé nos plantes, ce qui a également constitué une grosse perte pour nous », témoigne une fleuriste.
Férié. Mais le 1er novembre est avant tout une fête catholique, c'est la fête qui permet d'honorer tous les saints. La fête de la Toussaint est inséparable du jour de prière pour les défunts, que l'Eglise commémore le 2 novembre. Certains ont donc choisi d'assister à la messe dans les paroisses pour prier pour leurs proches décédés. D'autres ont choisi de nettoyer les tombes, y apporter des fleurs pour honorer la mémoire des défunts d'autant plus que la journée d'aujourd'hui n'est pas fériée alors qu'elle marque la fête des morts. Ce sont plutôt les familles ayant un caveau familial dans les périphéries qui ont choisi d'y déposer des fleurs. Ce jour de deuil et la Toussaint sont deux commémorations différentes, que l'on a souvent tendance à confondre.