Madagascar: Maladie transmissible - L'âge minimal des sidéens diminue

Le risque de contracter le Sida à Madagascar augmente.

La sensibilisation des jeunes de se protéger est toujours d'actualité.

Inquiétant. La maladie sexuellement transmissible par le virus gagne du terrain dans tout Madagascar.

Le souci, c'est que l'âge des personnes atteintes de cette maladie diminue progressivement. C'est ce qui a été rapporté par le Système Communautaire d'Alerte sur le VIH (SYCAVIH), hier lors de la restitution de l'enquête organisée auprès de la société.

Cette troisième restitution pour cette année présente un gros problème auprès de la société. » Nous n'avons pas encore de chiffre à donner, mais notre constat a montré ce chiffre sur l'âge minimal de sidéens dans la Grande île », explique une responsable auprès de SYCAVIH, hier.

Par contre, l'enquête a été menée auprès d'une communauté spéciale afin de les aider à survivre en cas de ces maladies.

Le SYCAVIH mène une enquête sur le Sida trois fois par an auprès des cinq villes, à savoir Antananarivo, Antsiranana, Mahajanga, Toliara et Toamasina.

Une enquête d'une grande envergure pour sensibiliser les personnes à risque à se protéger de cette maladie mortelle.

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Le Sida, selon toujours cette enquête, risque de se propager auprès de la population en général même ceux en âge moyen.

Le problème se fonde sur les populations clés de la propagation de cette maladie, qui s'éparpillent de plus en plus auprès de la société.

Problèmes rencontrés

Le SYCAVIH rapporte dans ce sens que les personnes dans l'organisation LGBTQI, surtout ceux de sexe commun qui entrent dans les rapports sexuels, sont les premiers dans la liste des personnes qui transmettent le VIH.

Viennent ensuite les usagers de la drogue par injection, suivis par les professionnels du sexe.

Ces personnes qui commencent à se multiplier et à affecter les jeunes.

L'enquête a été dans le but de pouvoir venir à la rescousse de ces personnes, en améliorant le service de santé pour elles et aussi pour protéger davantage la population en général.

Un médecin qui prend en charge la protection des professionnels du sexe recommande aux personnes cibles de se protéger lors des rapports sexuels.

La raison en est que » 98 % des personnes vivant avec le VIH chez les professionnels du sexe le contractent lors des rapports sexuels sans protection », explique le docteur Esther Rarivoarilala, un médecin d'une association des professionnelles du sexe.

Le taux des personnes séropositives connaît aussi une hausse, auprès des professionnels du sexe.

Le médecin de continuer que les femmes travailleuses du sexe sont toujours réticentes au dépistage. Par contre, une seule personne peut affecter plusieurs autres en cas de méconnaissance de son état de santé.

Une réalité qui pourrait affecter un nombre inquiétant auprès de la communauté locale.

D'un autre côté, les consommables sont aussi inaccessibles pour se protéger et se soigner de la maladie.

La transmission risque de se répandre si les autorités compétentes ne prennent pas encore d'initiatives.

» Notre enquête vers la fin de cette année a annoncé aussi l'insuffisance des moyens de prévention de la maladie pour ne pas affecter les autres, comme les préservatifs ainsi que la seringue pour les usagers de la drogue. Deuxièmement, le manque d'intrants de dépistage figure également parmi le blocage de la sensibilisation », selon encore la responsable auprès du SYCAVIH.

Dans ce cas, beaucoup de travail reste à faire pour éradiquer la maladie ou, du moins, ne pas réduire l'âge des personnes séropositives du VIH.

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