La Fédération internationale de football association a annoncé, le 1er novembre, que l'Arabie saoudite était restée le seul candidat en lice pour abriter la Coupe du monde 2034.

L'attribution de la Coupe du monde 2034 qui lui tend déjà les bras sera confirmée lors du congrès de la Fifa qui aura lieu d'ici au quatrième trimestre 2024. La candidature de l'Arabie saoudite intervient moins d'un an après l'organisation du premier mondial en hiver au Qatar son voisin. Le royaume saoudien s'est donné en effet les chances d'organiser la plus grande fête du football planétaire après le retrait mardi de l'Australie.

L'Arabie saoudite envisageait même d'organiser la Coupe du monde 2030 aux côtés de l'Egypte et la Grèce, mais elle avait abandonné l'idée pour se concentrer sur l'édition qui vient après celle qui sera confiée au Maroc, à l'Espagne et au Portugal avec trois matches en Amérique du Sud.

N'ayant pas de concurrente, la Fédération saoudienne de football, de son côté, s'est dite prête à accueillir l'événement en été ou en hiver. Yasser Al-Misehal, le président de la fédération saoudienne a confié dans l'Agence France presse la possibilité de recourir à des technologies de refroidissement dans des stades ou de choisir des villes dans le royaume qui jouissent d'une très belle atmosphère en été.

L'Arabie saoudite se prépare déjà à accueillir, du 12 au 22 décembre de cette année, la prochaine Coupe du monde des clubs de la Fifa et la Coupe d'Asie en 2027 sans oublier les Jeux asiatiques d'hiver en 2029. Ce pays, témoignent les observateurs, a beaucoup investi dans le football pour attirer dans son championnat les plus grandes stars du football mondial, notamment Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Neymar, Sadio Mané...

La Fifa, de son côté, insiste sur le respect des exigences minimales d'organisation pour qu'un dossier de candidature puisse être approuvé par son conseil. Ces discussions tournent le plus souvent autour des domaines prioritaires que sont le concept de l'événement et les paramètres clés, les infrastructures, les services, les aspects commerciaux ainsi que le développement durable mais surtout les droits de l'homme. « Si les exigences sont respectées, les associations membres de la Fifa réunies en congrès désigneront les hôtes des compétitions concernées », souligne la Fifa.