Les candidats président de la République, Moïse Katumbi, Denis Mukwege et Delly Sessanga ont pris l'engagement, jeudi 2 novembre à Kinshasa, de soutenir la liberté de la presse en RDC.
Leurs représentants ont signé l'acte d'engagement de l'ONG Reporters Sans frontières, lors de la journée mondiale de la fin de l'impunité des crimes commis contre les journalistes.
Moïse Katumbi, Denis Mukwege et Delly Sessanga se proposent également de favoriser l'indépendance et la professionnalisation du secteur des médias en RDC.
Ils vont décourager l'impunité dont bénéficient les auteurs d'assassinats des journalistes, en ouvrant des enquêtes de manière systématique et en relançant celles déjà ouvertes sur les assassinats des journalistes.
Ces candidats président de la République acceptent en outre de s'abstenir de toute pression contre des journalistes et de condamner les tentatives des discrédits et autres attaques verbales d'acteurs politiques.
Au cours de la même activité, des associations professionnelles des médias ont exigé la libération de journaliste Stanis Bujakera, qui, selon elles, est arbitrairement arrêté.
« La liberté de presse est indispensable à la démocratie. Stanis Bujakera est innocent et les charges retenues contre notre confrère sont fantaisistes. La place du journaliste n'est pas en prison, mais dans sa rédaction. Exigeons solennellement la libération sans condition de Stanis Bujakera Tshiamala », a souligné le président de l'UNPC, section de Kinshasa, Jean-Marie Kassamba.