En marge du 63e anniversaire des Forces armées burkinabè, le Chef d'Etat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade Célestin Simporé, a procédé à un dépôt de gerbes de fleurs à la place de la Nation, le jeudi 2 novembre 2023, à Ouagadougou à la mémoire des disparus.
«Les morts ne sont pas morts » puisque leur souvenir reste éternel peut-on interpréter à travers la cérémonie d'hommage aux morts rendue par l'armée burkinabè à son personnel qui n'est plus de ce monde, le jeudi 2 novembre dernier à la place de la Nation à Ouagadougou. Chants d'hommage, l'hymne aux morts, prières pour le repos des âmes des disparus prononcées par les aumôniers militaires ont été les articulations de cette cérémonie. Pour le Chef d'état-major général des armées (CEMGA), le général de brigade Célestin Simporé, il s'agit de se souvenir de l'ensemble des martyrs tombés sur le champ d'honneur, mais aussi de célébrer particulièrement en ces jours commémoratifs de la date anniversaire de l'armée, les soldats qui ont combattu jusqu'au sacrifice suprême. Après avoir procédé au dépôt de la gerbe de fleurs, le CEMGA a salué la disponibilité des anciens combattants et militaires, veuves de militaires, et orphelins qui, à chaque anniversaire accompagnent l'armée dans la célébration.
Le général Simporé a également fait savoir que la cérémonie d'hommage « aux devanciers » est une vieille tradition qu'il convient de perpétuer chaque année. « Nous vous assurons que la lutte continue. Ceux que nous célébrons aujourd'hui ont fait le bon combat et il faut se souvenir de leurs hauts faits », a-t-il dit. Aussi, le CEMGA a saisi l'occasion pour inviter l'ensemble des forces militaires, forces de sécurité intérieures, et volontaires pour la défense de la patrie à s'engager résolument avec abnégation, détermination et courage dans la lutte contre l'hydre terroriste. Selon lui, des victoires sont certes engrangées sur les différents théâtres des opérations, mais il importe de « durcir le ton, car les choses ne font que commercer réellement sur le terrain ». Il a rassuré que les hommes sont armés de courage et d'ici la prochaine célébration de la fête de l'armée, le terrorisme pourrait être un souvenir au Burkina Faso. Mais la lutte contre le terrorisme, selon lui, n'est pas la seule affaire des FDS et il faut que chaque couche socioprofessionnelle joue pleinement sa partition afin d'assurer au pays des lendemains meilleurs.