Le programme de soutien panafricain au partenariat EuroGeoSurveys-Organisation des services géologiques d'Afrique (EGS-OAGS) en collaboration avec le service géologique national du Sénégal a initié hier, mercredi 1er novembre à Dakar, un stage de formation en faveur des géoscientiques africains. Ce projet comprend l'acquisition et le développement de compétences professionnelles renforçant le savoir-faire des géoscientifiques africains. Ainsi, cette session de formation à la communication en géoscientifique permettra aux stagiaires d'appliquer leurs acquis au développement d'une série de produits de communication.
Ils sont au total une vingtaine de participants venus de douze services géologiques en Afrique, tous francophones, à subir à Dakar, donc pour trois jours une session de formation de renforcement de capacités sur la communication, la diffusion et le dialogue en géosciences. D'après, Nicolas Charles, coordonnateur adjoint du projet PanAfGeo, «Le but ici, on le sait, les sciences ont des difficultés à communiquer leurs connaissances et également à convaincre potentiellement les décideurs publics ou encore communiquer auprès des populations.»
A cet égard, le coordonnateur adjoint du projet PanAfGeo a indiqué qu'il s'agira à cet effet, d'outiller ces stagiaires les différentes clefs afin de mieux communiquer. «On va essayer de leur donner les différentes clefs pour pouvoir mieux communiquer. On sait que la parole est importante mais l'écrit qui reste, est aussi tout important. On va les mettre en situation, les confronter à ce qu'ils ne font pas très bien dans la vie quotidienne, qu'ils puissent reporter chez eux, dans leurs pays à leur retour», a-t-il déclaré.
A ce titre, Ibrahima Gueye, secrétaire général du ministère des Mines et de la géologie, venu représenter le ministre Oumar Sarr, a recommandé aux stagiaires de mettre en pratique tous les acquis obtenus lors de cette session. Et de soutenir, «Vous avez délaissé une partie de votre temps. Certains ont même quitté leurs pays pour venir jusqu'ici. Il y avait beaucoup plus de postulants à cette formation. Donc, ils ont dû faire une présélection. Donc, vous allez dépenser de l'écoute pendant trois jours, il ne faudrait pas qu'en retour que tout ce que vous avez acquis durant ces jours-là, ne soit pas valorisé. »
En ce qui concerne la sélection des participants ayant bénéficié ce stage, M. Charles a fait noter que celle-ci «s'est faite à travers une charte interne au projet qui a été discuté entre européens et africains et le but de cette sélection, c'est de favoriser les jeunes scientifiques», dit-il.
De ce point de vue, conclut-il, «l'une des bases de la cette sélection, c'est l'âge. Et ensuite, on sélectionne des personnes techniques. C'est-à-dire qui sont au fait des enjeux sociétaux notamment l'aménagement du territoire, les risques naturels, les ressources minérales ou en eau.»
Il faut noter que PanAfGeo est un projet co-financé par l'Union Européenne et un consortium de onze services géologiques européens, dont le but, c'est de renforcer le partenariat entre les organisations jumelles et au-delà aussi, c'est de renforcer les relations l'Union Européenne et l'Union Africaine à travers différentes formations en géosciences. Il s'agit d'un programme qui entame sa deuxième phase depuis son début en 2016. Actuellement, ils sont environs 1500 géoscientifiques africains formés, soient environs 52 pays.
