Recrudescence. L'insécurité regagne du terrain à Antananarivo.
De nombreux quartiers de la capitale, comme Namontana, Ampefiloha, Ambohipo, Ankatso, Analakely et bien d'autres en font les frais.
Tous les habitants de ces zones rouges se plaignent de ne pas pouvoir vivre en paix, et ils ont l'impression de n'avoir aucune protection même si les Forces de l'ordre existent
. Récemment, des personnes sont mortes à cause de l'insécurité.
Les pickpockets et les cambriolages sont les plus fréquents, mais il existe également les attaques dans les transports en commun.
« Je ne sais pas si les polices font leurs devoirs mais je me protège quand même. Je prends toujours avec moi un déodorant que j'utilise contre les bandits, au cas où. C'est une self-défense mais le danger est inattendu, donc on doit toujours rester vigilant», explique une victime de vole à Mahamasina, récemment.
L'État ayant le devoir de mener sa mission de défense et de sécurisation, en veillant au maintien de la paix et de l'ordre publics, à la protection des personnes et de leurs biens, il se doit de voir les intérêts de la population et d'adopter des mesures drastiques.
Ces habitants demandent, dans ce sens, à l'État de renforcer l'effectif et les moyens des Forces de défense et de sécurité assignées dans les zones rouges ; l'application de la loi en toute transparence en garantissant la primauté de cette dernière pour ceux qui osent commettre des crimes, sans distinction, que ce soit de simples gens, des élus ou des hautes autorités ; le renforcement des comités de vigilance et d'auto-défense pour une amélioration de la sécurité communautaire.
Tout cela pour faire régner la sécurité totale dans tous les quartiers de la ville.