Les sujets concernant le processus électoral sont largement abordés dans les colonnes des journaux parus ce vendredi 3 novembre à Kinshasa.
Congo Nouveau rapporte que dans une adresse aux Congolais le mercredi 1er novembre 2023, l'opposant Moïse Katumbi a salué l'attitude de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) après la validation de sa candidature lundi dernier. « Malgré les faiblesses observées et plusieurs fois dénoncées, je tiens à saluer l'attitude de la Cour constitutionnelle et de la CENI pour le traitement équitable des candidatures à l'élection présidentielle. Je les exhorte à garder la même attitude jusqu'à la fin du processus électoral pour redorer l'image de notre pays. », a déclaré Moïse Katumbi dans un clip publié ce mercredi.
Pour Africa News Moïse Katumbi Chapwe a opté « un ton réconciliant, privilégiant l'unité et la cohésion nationale », tout en renouvelant sa confiance dans les institutions du pays impliquées dans le règlement et l'organisation des élections.
Candidat Président de la République parmi les 26, il a donné de la voix pour fixer l'opinion sur sa position et sa compréhension du processus électoral à quelques jours seulement du lancement de la campagne électorale. Il s'est focalisé sur l'organisation des scrutins combinés le 20 décembre prochain, fait savoir le tabloïd.
Par ailleurs, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, hier jeudi 2 novembre 2023 à Kinshasa, un forum sur l'observation électorale citoyenne, en collaboration avec d'autres partenaires du secteur, annonce, pour sa part, La Tempête des Tropiques.
Présidé par le président de la centrale électorale congolaise, Denis Kadima Kazadi, ce forum a eu notamment pour objectif de mettre en place un nouveau code de conduite en partenariat avec les différentes organisations exploitant la thématique observation électorale. Certains membres du bureau et de la plénière de la CENI ont pris part aux travaux, précise ce quotidien.
Soulignant que cette rencontre est une opportunité pour la CENI et les différents observateurs nationaux de réaliser qu'ils ne sont pas dans deux camps opposés, Denis Kadima Kazadi a relevé que la Centrale électorale poursuit le même objectif primordial que les observateurs : celui de la tenue d'élections qui soient crédibles, inclusives, transparentes et dans un contexte apaisé, note L'Avenir.
« L'actuelle CENI est bien consciente que les trois cycles passés ont laissé, aux parties prenantes, un goût d'inachevé. Cette institution n'a pas toujours répondu présente aux attentes des uns et des autres et ne s'en cache pas. Mais elle a manifesté sa volonté, dès le début du cycle en cours, en jetant un regard critique sur son action. Tirant des leçons des cycles électoraux précédents, la CENI a identifié un certain nombre de défis dans l'établissement d'une relation de collaboration et de coopération franche et constructive avec ces parties prenantes.
La méfiance vis-à-vis de la CENI, une perception négative de l'institution, le retard dans le financement qui affecte le chronogramme électoral à cause de la lenteur dans la prise des décisions, les multiples interférences de certaines parties prenantes, l'insuffisance des effectifs dans les zones insécurisées et une désinformation qui affecte la qualité de notre communication interne et externe. Cette analyse de la CENI a abouti à ce concept qu'est le "rebranding" c'est-à-dire redorer son image », a affirmé Denis Kadima Kazadi.