Les malfaiteurs trouvent toujours un moyen pour duper leurs cibles.
Cet incident qui vient de se produire à Anjanamasina, commune Anosiala, dans le district d'Ambohidratrimo en est un exemple concret.
Pour commettre leur forfait, cinq individus se sont présentés comme étant des employés du bureau indépendant de la lutte anti-corruption (Bianco), le 31 octobre vers 11h15.
Une fois alertés de ces faits, des éléments de la brigade de gendarmerie d'Ambohidratrimo se sont rendus sur place pour intervenir.
Les malfaiteurs ayant déjà quitté les lieux quand ils ont débarqué, les gendarmes se sont contentés d'écouter les témoignages des victimes.
Encore sous le choc, la femme, propriétaire de la maison, a tenu à souligner que cinq personnes se sont présentées devant elle, se présentant comme étant des employés du Bianco.
Ces derniers affirmaient venir chercher quelqu'un.
Puisque ces visiteurs ont mentionné le nom de l'enfant de la personne en question, la femme a réclamé leurs badges.
C'est à ce moment qu'elle s'est rendue compte qu'elle se trouvait devant des malfaiteurs.
Pour répliquer à sa demande, les assaillants, dont deux à visage masqué et un portant des lunettes noires, ont sorti un pistolet automatique et lui ont ordonné d'indiquer l'endroit où se trouvait l'argent de la maison.
Prise au dépourvu, la femme affirme avoir obtempéré à leurs exigences avant d'être conduite à la douche de la maison où ses agresseurs l'ont enfermée et l'ont bâillonnée avec du ruban adhésif.
Ayant la voie libre, les criminels ont pris tout ce qu'ils voulaient avant d'évacuer les lieux dans un véhicule 4x4, lequel les attendait dehors.
Cette attaque n'a duré que 10 minutes, précise la victime.
En effet, une somme de 40 millions d'ariary, sept téléphones portables dont deux tablettes, et un poste téléviseur à écran plat ont été dérobés.
Puisque qu'aucun suspect dans cet acte n'a encore été arrêté, l'enquête sur cette affaire est actuellement en cours.