Par une déclaration conjointe rendue publique mardi 31 octobre dernier, les candidats à l'élection présidentielle 2023 notamment, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni et Franck Diongo, exigent à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de rendre publiques les listes électorales dans chaque bureau de vote, conformément à la loi électorale ainsi que la cartographie de ces bureaux de vote et la géolocalisation des machines à voter.
Ils martèlent sur l'urgence de détenir ces informations. Ils ont fait appel à la Cour constitutionnelle, la CENI et l'ensemble des institutions publiques pour garantir la transparence, la crédibilité et l'inclusivité du processus électoral.
Selon ces présidentiables, ces informations sont très nécessaires pour leur permettre de mieux préparer le déploiement de leurs observateurs afin d'assurer la surveillance du déroulement des élections.
Leur préoccupation porte essentiellement sur la participation de tous les citoyens congolais y compris ceux de Masisi, Rutshuru, Bunagana et Kwamouth. Ils appellent ainsi le gouvernement et la CENI à trouver des solutions pour garantir le droit de vote à tous.
Toujours dans cette déclaration, ils reprochent à la CENI de conduire le processus électoral "sans transparence" et dans "l'opacité", du processus de financement et la gestion des finances de la CENI, caractérisée par une généralisation des marchés de gré à gré.
Cependant, ils ont sollicité une réunion urgente entre la CENI et tous les 26 candidats à la présidence. Ce sera, d'après eux, l'occasion de parvenir à un consensus essentiel pour des élections apaisées.
Par la même occasion, ils invitent la population à se préparer à une veillée électorale et à former une garde citoyenne devant les bureaux de vote, pour observer le dépouillement des votes. De plus, ils ont insisté sur l'importance de l'affichage des procès-verbaux de vote ainsi que des résultats devant chaque bureau et la remise de copies certifiées à tous les témoins.