A l'approche des élections du 20 Décembre 2023, les voix s'élèvent, pour la plupart, encourager les efforts conjugués par le gouvernement congolais à travers la Commission Electorale Nationale Indépendante Nationale (CENI). Le processus électoral poursuivit son bonhomme de chemin au respect strict du calendrier électoral. C'est ce qui ressort de la tribune de presse intitulée « les élections de 2023 en RDC pourraient être les plus justes jamais organisées en Afrique. ». Elle a été animée dimanche 29 Octobre dernier à Kinshasa par le Professeur Ngoie Joël Nshisso, expert en commerce international, et Monsieur Stephen Lande, diplomate et président de Manchester Trade Limited Inc.
Le respect de l'autonomie de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) aux normes élevées de la commission notamment, son adhésion aux exigences électorales internationales, les Congolais sont appelés à participer à ces travaux comme l'exige la loi. Cela augure d'ores et déjà, à la RDC la probabilité d'organiser les élections les plus libres et les plus justes jamais organisées en Afrique, estiment- ils. En ajoutant que, la CENI a développé un recueil littéraire adapté à la situation congolaise et, est en train de le mettre en oeuvre ces résultats palpables qui favorisent l'évolution de la démocratie et de ses acquis.
«Pour les observateurs qui ne connaissent pas l'histoire de la démocratie en RDC, la tenue des élections aussi libres et équitables n'est pas attendue. Le fonctionnement de la CENI a fait l'objet d'attaques incessantes ou non seulement de la part de quelques membres de l'opposition déclarés et les évêques catholiques, mais également de la part d'ONG basées en Occident. Ces groupes ont des idées préconçues sur la façon dont les choses fonctionnent dans le pays ou sont, soit naïfs quant à la situation réelle au Congo RDC, soit ont des arrière-pensées en souhaitant l'échec du processus électoral.
De plus, on ne sait peut-être pas que l'actuel président est le descendant d'une famille qui a mené la lutte pour la démocratie contre trois dictateurs au pouvoir pendant une cinquantaine d'années et qui a été condamné à l'emprisonnement, à l'exil et à la confiscation de ses biens» , peut-on lire dans un extrait de cet article, que ces auteurs qui, visiblement, saluent le travail acharné abattu par la CENI en perspective des élections libres, transparentes, et apaisées, gage de la stabilité du pays dans le contexte caractérisé par les opinions divergentes au sein de la classe politique sur la question relative au processus électoral en cours.
Imbroglio entre le tandem Cenco-Ecc et les six confessions religieuses
Ces auteurs sont revenus notamment sur la cacophonie qui a caractérisé la désignation de Denis Kadima au poste de président de la CENI. En effet, les confessions religieuses et la société civile étaient donc chargées de désigner le président de la Ceni qui devrait conduire le processus électoral.
Cette tâche divise, depuis la nuit des temps, ces confessions religieuses aujourd'hui partagées en deux blocs. Il s'agit d'un côté, de la Cenco-Ecc, et de l'autre côté, les six autres confessions religieuses composées entre autres, de l'église Kimbanguiste, de l'Armée du salut, des musulmans, orthodoxes, et les églises indépendantes. Et cette situation avait installé, en son temps, un climat de désaccord entre ces deux blocs constitués.
«L'Eglise catholique (CENCO), soutenue par l'église du Christ au Congo (ECC), a soutenu un autre candidat. Cette impasse a entrainé un retard de 28 mois avant que le Parlement n'accepte la nomination de Kadima par la majorité des dirigeants des confessions religieuses. Il ne s'agit pas d'un emballage de la CENI, mais simplement d'une reconnaissance par le Parlement congolais du fait que Kadima détenait la majorité des voix et que les membres des groupes religieux non traditionnels qui le soutenaient, constituaient la majorité des croyants. Ainsi, l'affirmation selon laquelle le Président Tshisekedi aurait nommé l'un de ses fidèles laisse une fausse impression. Il n'a accepté que la recommandation du Parlement.», explique cet article, en accusant la Cenco et l'Ecc de s'ériger en obstacle contre cette démarche visant la nomination de Denis Kadima.
Ces deux auteurs qui ont réfléchi à haute voix, sont des Congolais qui vivent aux Etats-Unis et travaillent ensemble depuis des années pour la réintégration de la République Démocratique du Congo dans le programme AGOA. Et depuis des lustres, ils mènent des plaidoyers en faveur d'un Congo et une gouvernance qui s'améliorent progressivement. Ils sont à la tête d'une coalition des Américains et des immigrés congolais des Etats-Unis.