Invalidée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), la candidature de Mme Joëlle Bile a été approuvée lundi 30 octobre dernier par la Cour constitutionnelle de la RD. Congo. Elle devient donc la 25ème à se lancer dans la course pour la présidentielle de décembre prochain. Raison pour laquelle, son avocat, Me Gérard Ledi Mukoko, a annoncé la conférence de presse que la deuxième femme engagée dans la bataille pour la magistrature suprême de 2023, va tenir ce vendredi 3 novembre, à l'hôtel Memling de Kinshasa. Cette sortie médiatique de cette ancienne journaliste de la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) va lui permettre de dévoiler les raisons de son engagement dans cette course au sommet, c'est-à-dire, le «munus et le modus» de son combat à cette suprême charge de l'Etat. C'est après qu'elle se rendra au Bureau de Réception et de Traitement (BRTC) de la CENI pour le dépôt de sa candidature.
Pour l'avocat de Mme Bile : «La République Démocratique du Congo a été gérée par les hommes pour se trouver dans l'état où elle se trouve actuellement». Il a, à cette occasion, affirmé que l'heure est venue pour que des personnes qui n'ont pas encore dirigé le pays puissent prendre les commandes afin d'apporter le changement dans tous les secteurs.
A l'en croire, «Mme Bile amène un nouveau vent, l'ensemble de la population peut compter sur elle. Elle est une candidate de renom, une ancienne journaliste à la RTNC et une journaliste à la Radio France Internationale (RFI)».
Au-delà de ses qualités, a souligné Me Gérard Ledi, Mme Bile va présenter une autre alternative, la première pendant toutes les décennies. «Son intention est de devenir la première présidente de la République Démocratique du Congo», a-t-il conclu.