Après différentes études menées au niveau de l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (l'ANAPI) et de la Cellule Climat des Affaires de la Présidence, le Comité de pilotage constitué des institutions publiques et privées s'est réuni ce jeudi 2 novembre à l'hôtel Béatrice pour la validation de la nouvelle feuille de route. Ces études ont indiqué les problèmes et les difficultés auxquels les entrepreneurs locaux et investisseurs sont confrontés ainsi que réformes qui permettront d'améliorer le climat des affaires et de développer l'économie congolaise.
Ceci, dans la droite ligne de la vision du Chef de l'Etat notamment, faire évoluer la RDC vers le développement en assurant un climat des affaires qui peut attirer le maximum d'investissements. D'où, la dynamique nationale du processus du climat des affaires concerne le pouvoir public, le secteur privé et la société civile.
Etats des lieux du climat des affaires
En présence du Ministre du Plan, Mme Judith Suminwa, Anthony Nkinzo, DG de l'ANAPI, a brossé la situation actuelle de la RDC caractérisée par une législation vétuste et inadaptée au monde des affaires, une fiscalité complexe, lourde et non incitative. Mais aussi l'insécurité judiciaire, la corruption, un déficit criant en fourniture d'énergie et un faible dialogue public-privé tant à Kinshasa et aussi plus complexe en provinces.
Evolution positive de la notation
«Grâce à son taux de croissance du PIB qui s'élève à 8,9%, la RDC est considérée comme l'une des économies les plus dynamiques du Continent Africain. Et au regard de cette amélioration, cette croissance a permis à la RDC d'être placée au premier rang de l'émergence du continent», a-t-il affirmé.
Appropriation Institutionnelle
Par ailleurs, Anthony Nkinzo a soutenu l'amélioration du climat des affaires qui est le douzième pilier du Programme du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi. Qui, dans son discours d'investiture du 24 janvier 2019, avait affirmé : «Nous travaillerons pour rendre le climat des affaires plus attractif et compétitif notamment, par l'aménagement de la fiscalité en faveur du développement». Une vision politique fondée sur les quatre stratégiques dont l'homme, la bonne gouvernance, la croissance de l'économie durable et la société solidaire.
Elaboration de la feuille de route
Entre les lignes de ces réformes, Anthony Nkinzo a soutenu la redynamisation du Guichet unique de création d'Entreprise. Car, l'objectif est de raccourcir des procédures et délai de création d'entreprise. Suivi de l'opérationnalisation du système de gestion des marchés publics ainsi que de la finalisation du processus de l'application de télé déclaration à tous les contribuables et d'accélérer la mise en place du télépaiement des impôts et autres droits dus au trésor public.
En marge de ces travaux, les participants se sont exprimés sur ces réformes sectoriels qui doivent être exécutées tant au niveau des ministères et des services publics, et des institutions privées.
De commun accord, tous ont adopté la feuille de route avec un certain nombre d'amendements, recommandations qui seront ramenés au niveau du Conseil de ministres pour une validation finale.