« Cantiques pour Sainte-Marie Thérèse » de Jean Pierre Makosso et « Mes mots ont perdu l'usage de la parole » de Marie-Héléna Ngueli Lekoba sont les deux ouvrages au menu des rencontres littéraires de novembre à l'Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville.
Pour ce mois de novembre, l'IFC accueillera deux rencontres littéraires dédiées entièrement à la poésie. Le premier rendez-vous prévu le 8 novembre à partir de 15h 00 portera sur « Cantiques pour Sainte-Marie Thérèse ». Publié aux éditions Les impliqués, ce recueil est l'image de la mère qui est transposée dans un triptyque poétique, où une série de trois recueils sur un sujet commun tente d'explorer tous les aspects, tous les rôles de la mère, exprimés dans les diverses images qu'elle suggère au poète.
En trois aspects, l'ouvrage met à la portée du lecteur toutes les intentions dues à la Mère et donne envie au lecteur de les offrir à celle qui, pour l'éternité, restera l'essence de toute existence sur Terre. La rencontre littéraire sera une occasion pour l'auteur et le public de partager mutuellement leurs idées en lien avec l'ouvrage. Le livre sera également en vente pour la circonstance avec une possibilité de dédicace par l'auteur.
Avec une couverture qui pousse loin la réflexion, « Mes mots ont perdu l'usage de la parole » est un recueil de poèmes de 142 pages, publié en avril dernier aux éditions Kemet. « Ma langue ayant perdu l'usage de la parole, mes mots ont décidé de résonner à sa place. Dans l'espoir que ces derniers retentissent avec suffisamment d'éclats, afin de parvenir aux oreilles du monde », a écrit l'auteur. Que souhaite-t-elle faire résonner aux oreilles du monde ? La réponse sera livrée le 22 novembre à l'IFC lors des échanges avec l'auteur du livre, Marie-Héléna Ngueli Lekoba.
Notons que l'entrée est libre pour ces deux rendez-vous littéraires. Initiées depuis plusieurs années par l'IFC, les rencontres littéraires sont devenues une belle vitrine de promotion pour les auteurs congolais et un moment privilégié de discussion entre les écrivains et le lectorat.
