Congo-Brazzaville: Cancer du sein et de l'utérus - Le dépistage précoce, première chance de guérison

La directrice départementale des soins et services de santé de Pointe-Noire, le docteur Victoire Aubierge Matondo Kimpamboudi, a informé la population ponténégrine, le 28 octobre dernier, que grâce à un dépistage précoce, il est possible de guérir du cancer du sein et de l'utérus.

Elle a tenu ses propos à l'occasion d'une conférence-débat organisée par le collectif « Who I'am », en français, « Qui je suis ». Cette conférence avait pour but de sensibiliser les Congolais en général et les jeunes en particulier aux risques et aux dangers du cancer du sein et/ou de l'utérus. Parmi les gens à sensibiliser en priorité figurent celles qui sont sexuellement actives, en l'occurrence les adolescents et les adultes, a précisé la conférencière.

Selon elle, de façon générale, la réussite de la sensibilisation passe par la disponibilisation des fonds par les mécènes, les sponsors ou les autorités sanitaires. Elle a fustigé le fait que la sensibilisation ne touche souvent qu'une partie de la population professionnellement active. « Il faudrait penser descendre dans les marchés, les quartiers et les villages pour sensibiliser la population, notamment les personnes qui sont démunies et défavorisées. C'est cela notre nouvelle bataille », a-t-elle lancé.

Par ailleurs, a-t-elle déploré, « La plupart des gens qui viennent à l'hôpital pour le cancer du sein et/ou de l'utérus finissent par perdre la vie dans les semaines ou les mois qui suivent. C'est triste, mais c'est vrai! La raison en est que ces personnes viennent nous consulter à un stade trop avancé de la maladie. Il est souvent difficile de les rattraper », a-t-elle déploré.

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Intervenant à l'occasion, la présidente du collectif Who I'am, Mme Sarah Kamaelle Mavouenzela, a souligné que personne n'est immunisé contre le cancer du sein et/ou de l'utérus. « La maladie ne touche pas seulement les autres, elle est susceptible d'atteindre tout le monde. Raison pour laquelle les Congolais devraient prendre massivement part aux conférences et campagnes de sensibilisation aux pathologies considérées comme tabous », a-t-elle dit.

En dehors de la conférence-débat, le collectif, actuellement composé de sept membres permanents, a organisé, le 29 octobre dernier, une activité sportive. Cette activité physique entendait aider les participants à renforcer leurs systèmes immunitaires.

Notons que ces deux journées étaient placées sur le thème « Unir nos voix et agir contre le cancer du sein et de l'utérus ».

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