Maroc: Le grand écran se teinte de mélancolie avec 'L'Oasis des eaux gelées'

Festival national du film

Les cinéphiles ont été emportés, jeudi au cinéma Roxy de Tanger, dans un voyage mélancolique alliant drame et sensations, avec la projection du film "L'Oasis des eaux gelées" du cinéaste marocain Mohammed Raouf Sebahi, dans le cadre de la 23ème édition du Festival national du film (FNF).

En lice dans la compétition des longs-métrages de fiction, ce film d'une durée de 92 minutes aborde de manière poignante un thème social profond, en mettant en lumière les souffrances de femmes, notamment les rigueurs d'une relation conjugale glaciale.

Ce long-métrage provoquant dépeint le combat acharné de Fadila, déterminée à reconquérir son mari, Kader, alors que leur relation part en vrille à la suite de son diagnostic de cancer et de sa décision de consacrer ses derniers mois à une retraite spirituelle soufie, en quête d'isolement.

"L'Oasis des eaux gelées", qui met en vedette Nisrin Erradi et Ahmed Hammoud, est conçu dans un style cinématographique riche en métaphores et en symbolisme, des éléments déployés pour illustrer les querelles sans fin entre les protagonistes du film.

Dans une déclaration à la MAP, le réalisateur s'est dit fier de la projection de son film, qui a représenté le Maroc dans de nombreuses manifestations cinématographiques internationales.

"Ce film raconte l'histoire d'une vie brisée au sein d'un couple, où l'un des partenaires tente de sauver leur relation à tout prix, même au détriment de son propre bien-être", a-t-il expliqué, exprimant sa gratitude à toute l'équipe ayant participé à la conception de ce film.

Par ailleurs, le public a eu l'opportunité d'engager une discussion enrichissante avec le cinéaste, lui permettant ainsi de partager ses perspectives et ses intentions artistiques derrière cette oeuvre cinématographique.

Outre "L'Oasis des eaux gelées", plusieurs films concourent dans la catégorie des longs-métrages de fiction, notamment "Abdelinho" de Hicham Ayouch, "Al di là" de Othman Naciri, "Coup de tampon" de Rachid El Ouali, "Hamida Ejayeh" de Mostafa Derkaoui, "Jalaldine" de Hassan Benjelloun, "Jours d'été" de Faouzi Bensaidi, "Le bleu du caftan" de Maryam Touzani, "Le verre de l'amitié" de Naoufal Beraoui, "Les damnés ne pleurent pas" de Fyzal Boulifa, "L'esclave" d'Abdelilah El Jaouhary, "Mon père n'est pas mort" d'Adil El Fadili, "Queens" de Yasmine Benkiran, "Sound of Berberia" de Tarik El Idrissi et "Un été à Boujad" de Omar Mouldouira.

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