Un rocher fissuré et en altération a été identifié à Ankadilalana. Aucun dynamitage ne sera utilisé et les travaux ont été faits à la main par des casseurs de pierre spécialistes.
Le cauchemar qui hante les habitants de la Haute-ville refait surface. Ceux du fokontany d'Ankadilalana ont signalé l'existence d'un bloc de rocher pesant pas moins de 20 tonnes et qui menace de s'écrouler au Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Le BNGRC a fait appel à des casseurs de pierre pour la démolition du bloc de rocher. « Les travaux ont été faits à la main.
Nous étions obligés de recourir à cette méthode à cause de l'altération du rocher qui est déjà dans un état de dégradation avancé. C'est un rocher de 9 mètres de long et de 5 mètres de large et afin d'éviter tout risque, il sera morcelé de 25 à 50 cm. Les travaux ont débuté mardi et vont durer deux semaines » , explique un technicien du BNGRC.
Évacuation
Dès que la pluie commence à tomber, les habitants au pied de la colline de Manjakamiadana sont dans l'inquiétude permanente. Pour ce bloc de rocher à Ankadilalana , aucune évacuation des habitants n'a eu lieu mais les sapeurs-pompiers et le Corps de protection civile (CPC) ont renforcé les mesures de sécurité pour empêcher le rocher de s'écrouler sur les habitations en aménageant le terrain, selon toujours ce technicien. Les drapeaux rouges de signalisation accrochés sur les sites les plus dangereux sont toujours de rigueur pour inviter les habitants à évacuer leur domicile.
C'est le cas pour les fokontany de Tsimialonjafy, Ampamarinana, Ankadilalana, Ambanin'Ampamarinana, Tsarafaritra, Ambohipotsy, Manjakamiadana et Ambavahadimitafo. Ils sont déjà informés des risques qu'ils encourent mais nombreux sont ceux qui refusent de quitter les lieux. Les rochers sur cette colline se détériorent d'année en année augmentant les risques d'éboulement. Le BNGRC a indiqué qu'aucune opération de déroctage autre que celle d'Ankadilalana n'a été prévue pour le moment mais les habitants sont invités à alerter le BNGRC au moindre signe suspect.