Congo-Brazzaville: Assainissement - La communauté étrangère appelée à appuyer les efforts du gouvernement

Le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, a réitéré le 4 novembre à Brazzaville son appel à toutes les communautés étrangères résidant au Congo ainsi que tous les citoyens congolais à appuyer les efforts des autorités visant l'assainissement de l'environnement au quotidien.

Le ministre délégué s'exprimait à l'occasion de l'opération d'assainissement des alentours du square de Gaulle, notamment sur l'avenue jouxtant le lycée Pierre-Savorgnan-de-Brazza et la faculté de droit, dans le deuxième arrondissement, Bacongo. Une opération à laquelle a participé la communauté rwandaise vivant à Brazzaville. « Nous avons aussi demandé aux communautés étrangères vivant au Congo de se tenir à nos côtés. Félicitations à la communauté rwandaise vivant à Brazzaville qui s'est jointe à nous pour travailler ensemble au niveau de ce square », a rappelé Juste Désiré Mondelé.

Machettes, pelles, râteaux et gants à la main, les participants à cette opération, en majorité des Rwandais conduits par leur ambassadeur, Théoneste Mutsindashyaka, ont pris d'assaut le site retenu à l'initiative de l'administrateur-maire de Bacongo, Simone Loubienga. « C'est un samedi citoyen, le premier du mois ; nous sommes venus porter main-forte à nos frères congolais pour rendre propre les alentours de ce parc des jeunes. Pour nous, c'est une culture. Dans notre pays, tous les derniers samedis du mois, nous faisons les travaux communautaires de développement. C'est donc une habitude et nous aimerons que les frères congolais aient cette habitude aussi pour rendre Brazzaville propre. Tous les premiers samedis du mois, tous les Rwandais vont être derrière les Congolais, nous allons garder le cap », a rassuré le diplomate rwandais en poste à Brazzaville.

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L'administrateur-maire de Bacongo, Simone Loubienga, a, quant à elle, rappelé que depuis l'initiation de la circulaire gouvernementale instituant le premier samedi du mois comme une journée d'assainissement, son arrondissement est sur le terrain. « Nous avons été les pionniers de cette activité et nous n'allons rien lâcher. Tous les premiers samedis du mois, à Bacongo, tous les chefs des neuf quartiers reçoivent la mission de nettoyer un site approprié », a-t-elle expliqué.

Rendre des villes congolaises plus attrayantes

Selon le ministre délégué en charge de la Décentralisation et du Développement local, la circulaire gouvernementale exige à tous les citoyens de se mobiliser le 1er samedi du mois pour l'assainissement des villes. Une décision qui rime avec l'opération « Ensemble, gardons nos villes propres », lancée le 29 octobre dernier. « C'est une opération qui demande la mobilisation de tout le monde, elle est salutaire pour tous parce que c'est avant tout une question de santé publique, mais aussi d'esthétique. C'est une prophylaxie aussi face à plusieurs maladies », a-t-il justifié.

Juste Désiré Mondelé s'est, par ailleurs, réjoui du fait que les questions d'assainissement commencent à prendre corps à Brazzaville avec la libération de certaines artères principales des encombrements. C'est ainsi qu'il a appelé les patriotes à prendre des précautions pour débarrasser les autres artères, au lieu d'attendre toujours les agents municipaux. S'agissant de la pérennisation de l'opération, il a indiqué que« c'est une approche de communication, une démarche qui a existé chez nous, et nous allons tenir...Si ce n'est que pour l'endurance pour être sur le terrain, pour cela il n'y a pas de souci. Mais seul je ne pourrai pas, il faut bien que tous ceux qui se sentent concernés directement par le confort à Brazzaville se joignent à nous pour qu'ensemble nous placions la barre à un niveau donné ».

Son souhait est que que ceux qui visitent les grandes villes du pays y repartent avec le sentiment des villes agréables. Surtout, a-t-il conclu, que les villes congolaises sont naturellement agréables. « Nous avons les atouts naturels, il n'est pas concevable que, nonobstant la belle nature, ce don de Dieu, nous n'arrivons pas à entretenir nos villes pour le bonheur de tous. »

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