Dakar — Un resserrement des projets avec des actions plus ciblée apportera à l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) plus de visibilité et une plus grande appropriation par les populations, a estimé le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Ismaïla Madior Fall.
"Par le resserrement des projets, la programmation 2024-2027 permet d'avoir une action plus ciblée, avec un impact réel. Cela apportera à l'OIF plus de visibilité et une plus grande appropriation par les populations", a déclaré M. Fall qui a participé à la 44ème Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) à Yaoundé (4-5 novembre).
La CMF réunit annuellement les ministres des Affaires étrangères ou les ministres en charge de la Francophonie des pays membres de l'OIF. Elle prend notamment des décisions sur des questions politiques, de coopération à caractère administratif et financier.
La conférence de Yaoundé est placée sous le thème : "Bonne gouvernance : gage de stabilité politique, économique et culturelle pour les citoyens francophones".
Dans son discours dont copie a été transmise à l'APS, Ismaïla Madior Fall a remercié le gouvernement du Cameroun "pour la qualité de l'accueil" réservé aux participants "et les très bonnes conditions de tenue" de la conférence.
Il a félicité la Secrétaire générale de l'OIF pour le "remarquable travail" qu'elle effectue depuis sa nomination à la tête de l'organisation.
Ismaïla Madior Fall a souligné que "c'est pour magnifier ce travail et accompagner ces efforts que le Sénégal a consenti (....) une contribution volontaire pour permettre d'équilibrer le budget 2023".
Il a salué la nouvelle programmation 2024-2027, qui, selon lui, "est le résultat des efforts du Secrétariat général visant à moderniser l'OIF afin de la rendre plus transparente et la doter d'un mode d'intervention plus efficace et plus pertinent".
"Par le resserrement des projets, la programmation 2024-2027 permet d'avoir une action plus ciblée, avec un impact réel. Cela apportera à l'OIF plus de visibilité et une plus grande appropriation par les populations", a-t-il dit.
Selon lui, "le nouveau barème de contribution est assurément une avancée salutaire permettant » ainsi à l'OIF »de se doter davantage de moyens plus prévisibles pour prendre en charge les programmes en direction des populations » de l'espace francophone.