Une saison relativement calme.
Les prévisions pour la saison cyclonique 2023-2024 dans le sud-ouest de l'océan Indien tendent vers une activité plus faible que la normale et un retard dans l'observation de la première activité de la saison.
Lors de la saison 2022-2023, la première tempête tropicale de la saison, Ashley, est née autour du 27 septembre 2022.
Elle marque un début précoce de la saison d'alors, par rapport à la moyenne sachant que la formation du premier système a lieu autour de la mi-novembre.
Pour la saison 2023-2024, les prévisions indiquent une tendance plutôt vers un début tardif : le premier système de la saison ne sera pas attendu avant le mois de décembre 2023, voire début 2024, indiquent les prévisions.
Ce premier système sera alors nommé Alvaro.
La dernière saison à début tardif remonte à deux ans où le premier système de la saison 2021-2022 - nommé Ana - est né en janvier 2022.
Par ailleurs, les tendances seront plutôt vers une saison beaucoup moins mouvementée qu'en 2022-2023.
Entre 5 et 8 systèmes sont prévus de se former dans le bassin du sud-ouest de l'océan Indien, soit en dessous de la moyenne, laquelle atteint le cap de la dizaine.
Toujours selon les prévisions, entre 2 et 4 systèmes atteindraient le stade de cyclone cette saison, soit en dessous de la moyenne saisonnière, laquelle est de 5.
Toutefois, il n'est pas à écarter que la saison tardive fasse du « rattrapage » à partir du début de l'année prochaine en termes d'activités, pour retrouver le niveau normal.
Cependant, ces activités seraient probablement moins faibles dans une zone proche de Madagascar, dans le canal du Mozambique.
Par ailleurs, les systèmes pourraient emprunter des trajectoires différentes de celles observées ces dernières années, à savoir un déplacement sud et sud-est.
Ce qui exposerait moins la côte Est de la Grande île.
Ainsi, les activités cycloniques ont, cette saison, des chances d'être moins nombreuses, sans toutefois être à moindre risque.
Les actions de préparation, en prévision de la saison cyclonique à venir, sont déjà menées par les autorités en charge de la gestion des risques.