La Ire édition de la Semaine du cinéma chinois s'est tenue du 2 au 5 novembre 2023 à Ouagadougou, Ziniaré et Bobo- Dioulasso. La cérémonie d'ouverture a eu lieu, le jeudi 2 novembre 2023 à Ouagadougou.
Du 2 au 5 novembre 2023, le cinéma chinois était à l'honneur à Ouagadougou, Ziniaré et Bobo-Dioulasso. C'était à l'occasion de la Ire édition de la Semaine du cinéma chinois organisée par le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) en partenariat avec l'ambassade de Chine au Burkina.
Pendant quatre jours, une sélection de films chinois a été proposée aux cinéphiles de ces différentes villes. A la séance inaugurale tenue le jeudi 2 novembre 2023 à Ouagadougou, l'ambassadeur de la République populaire de Chine au Burkina, Lu Shan, a indiqué que cette initiative vise à contribuer à la transformation sociale et au renforcement des liens culturels entre les deux pays.
« De nombreux Burkinabè ont fait part de leur intérêt pour la Chine et leur souhait d'apprendre davantage sur l'histoire et la culture de ce pays », a-t-il indiqué. Pour lui, la Chine et le Burkina ont des potentialités communes dans plusieurs domaines, notamment dans celui cinématographique vu que la Chine est une référence en Asie en la matière parce qu'elle produit beaucoup de films et que Ouagadougou est la capitale du cinéma africain.
Cette semaine vise donc à renforcer la coopération cinématographique entre les deux pays. Lu Shan a, par ailleurs, rassuré de la disponibilité de la Chine à travailler pour un partenariat plus étendu avec le Burkina en vue de créer un avenir meilleur pour les deux pays.
Admirer les chefs-d'oeuvre chinois
Les autorités burkinabè ont également foi en cet avenir meilleur surtout à côté de partenaires comme la République populaire de la Chine. C'est ce qui a justifié la présence du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, à la séance d'ouverture de la semaine.
Pour lui, la reprise des relations diplomatiques entre le Burkina et la Chine a ouvert de nouvelles perspectives dans le domaine cinématographique. « La collaboration sino-africaine en général et sino-burkinabè en particulier est un exemple éloquent de l'amitié solide qui unit les nations », a-t-il laissé entendre.
Il a, par ailleurs, salué la tenue de cette semaine qui offre l'opportunité aux cinéphiles burkinabè d'apprécier les chefs-d'oeuvre du cinéma chinois. « La Semaine du cinéma chinois est une occasion unique de renforcer les liens entre nos deux pays, de partager nos cultures et de promouvoir la diversité artistique », a-t-il soutenu.
Il a donc félicité les organisateurs et rassuré du soutien du gouvernement à l'évènement. Pour lui, le cinéma constitue un puissant outil de sensibilisation. Il a donc formulé le voeu que les films qui seront projetés transforment les mentalités et inspirent les cinéphiles à agir pour un monde meilleur. En parlant de films projetés, celui qui a ouvert le bal de la semaine a été « Kung-Fu Yoga » du réalisateur chinois Stanley Tong.
Sorti officiellement en janvier 2017, ce film de 107 minutes combine à la fois performance physique, connaissance du monde et art martial, a indiqué le critique de cinéma Abraham Bayili. Il fait voyager entre Dubaï, l'Inde et la Chine à travers l'illustre acteur chinois Jackie Chan. Et ce n'est pas la cinéphile Fatimata Kéré qui dira le contraire. « Je trouve bonheur et satisfaction dans les films chinois, car ils sont très émouvants et font vibrer », a-t-elle déclaré à la fin du film.