Dans un communiqué de presse, le Ministère de l'Education nationale dit constater avec regret des appels à une « journée école morte » de la part d'organisations syndicales signataires du protocole d'accord du 26 février 2022.
«Ces appels déguisés à la grève sont contraires à la réglementation. En effet, si le droit de grève est reconnu aux travailleurs par la Constitution, il s'exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Il ne peut en aucun cas porter atteinte à la liberté de travail, ni mettre l'entreprise en péril. Le Gouvernement reste déterminé à faire respecter les dispositions susvisées et à s'opposer à toutes les tentatives de déstabilisation de l'école pour des motifs inavoués », lit-on dans le communiqué.
Selon Cheikh Oumar Anne, les fortes mesures prises dans le cadre de la mise en oeuvre de l'accord du 26 février 2023 démontrent, s'il en était besoin, l'intérêt que le Gouvernement accorde à l'école, en général, à la revalorisation de la fonction enseignante, en particulier. Aussi, il en appelle à plus de responsabilité de la part de tous les enseignants et à leur sens de la mesure et du dialogue pour un espace scolaire apaisé, pour la construction d'une école de la réussite, d'une école équitable pour tous et pour toutes.
«Dans tous les cas, le département, qui a toujours maintenu un dialogue permanent avec les organisations syndicales, prendra, en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l'année scolaire. Le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l'immédiat, sur ses engagements, qui ont déjà couté 250 milliards de franc CFA au contribuable sénégalais, en cas de violation par la partie syndicale des termes de l'accord sans préalable », menace M. Anne