Une délégation du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a été reçue lundi par le président Faure Gnassingbé du Togo. Le général Salifou Mody, ministre de la Défense, a déclaré être venu faire le point de la situation de son pays à son hôte togolais.
« Nous avons informé le président Faure Gnassingbé sur la situation », a dit d'emblée, le général et ministre de la Défense Salifou Mody. La principale exigence est « le retrait total des forces françaises, a-t-il ajouté. Suite à un accord, le retrait est en cours ».
« Dans cet accord, nous avions exigé qu'un certain nombre de pays soient garants. Nous avions demandé à ce que les États-Unis qui disposent de personnels militaires sur notre territoire puissent servir de garant. Puis nous avons surtout exigé que le Togo, notre pays frère, pour toute la contribution que ce pays ne cesse de nous apporter, soit notre garant dans cet accord. »
Pour l'heure, le retrait avance et les moyens aériens français sont en préparation pour le départ. Si Robert Dussey le chef de la diplomatie togolaise a condamné les prises de pouvoir par la force il a aussi tendu la main à son homologue et son gouvernement.
« Je voudrais vous remercier d'avoir désigné, aux côtés des États-Unis d'Amérique, le Togo comme pays garant du retrait des forces françaises dans votre pays le Niger. Et je voudrais vous remercier aussi de votre disponibilité de travailler ensemble afin de mettre en place le groupe de soutien pour la transition au Niger. »
Le Togo est prêt à jouer le rôle de facilitateur aussi après de la communauté internationale y compris auprès de la Cédéao qui impose des sanctions financières strictes et fermé le commerce avec le pays voisin, le Nigeria.