La première journée d'une semaine qui s'annonce décisive était tranquille malgré l'interpellation du candidat Jean Jacques Ratsietison, hier, à Analakely. Omniprésent lors des différentes marches du Collectif des candidats, le patron du FMI Malagasy était parmi les seuls candidats qui ont tenu tête aux forces de l'ordre lors de l'événement de ce samedi.
Hier, il a pu franchir les barrages des forces de l'ordre et a pénétré au coeur de la capitale jusqu'au moment de son interpellation, vers la fin de la matinée.
Le candidat du FMI Malagasy est ainsi entendu auprès de la section de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Fiadanana.
Enquête
Selon la gendarmerie nationale, le candidat a été interpellé pour enquête suite aux évènements de samedi dernier.
En tout cas, 14 personnes ont été arrêtées lors de ce face-à-face entre les manifestants et les forces de l'ordre et de sécurité dans différents quartiers aux alentours d'Analakely.
Etant donné que Jean-Jacques Ratsietison figure parmi les leaders de ce mouvement, la gendarmerie a annoncé qu'il a été interpellé afin de l'interroger sur ce sujet.
En effet, avec Hajo Andrianainarivelo, Roland Ratsiraka et Tahina Razafinjoelina, Jean-Jacques Ratsietison a participé activement à la troisième tentative du Collectif des candidats de descente sur la Place du 13 mai.
Le numéro Un du FMI Malagasy a été relâché vers le début de la soirée.
Menaces
Hier, bien que les autres candidats restaient introuvables, il était une fois encore, aux côtés de quelques manifestants qui se sont attroupés de différents côtés d'Analakely.
En tout cas, le candidat Marc Ravalomanana ou encore Roland Ratsiraka et Hery Rajaonarimampianina ont fait quelques apparitions avant de disparaître.
Néanmoins, d'après l'Emmonat, des menaces pèsent actuellement sur la vie de certains candidats.
« Selon les informations que nous avons recueillies, des gens cherchent à s'en prendre à la vie de certains candidats », a fait savoir, hier, le Général William Michel Andriamasimanana, avant de continuer : « Nous ne prenons pas ces menaces à la légère ».
Les forces de l'ordre ont ainsi annoncé la mise à disposition de gardes du corps personnels auprès de chaque candidat, en réponse à des renseignements qui indiquent des menaces sur leur vie.
Avec ces nouvelles mesures et la détermination du Collectif des candidats à descendre sur la Place du 13 mai, leurs partisans, qui se sentent abandonnés depuis ce samedi, espèrent voir leurs leaders prendre part au mouvement, ce jour.