Afrique: 41 après, le RDPC veut maintenir Paul Biya au palais d'Etoudi.

6 Novembre 2023

La vacance est-elle ouverte au palais de l'unité à Yaoundé ? Rien n'est moins sûr. Toujours est-il que des voix s'élèvent au sein du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais RDPC au pouvoir à Yaoundé depuis le 6 Novembre 1982 pour appeler la candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025.

Dans les faits, la Transition politique donne « Des signes qui ne trompent pas ». Pour le journal The Source, Nous y sommes, de plain-pied dans la transition politique au Cameroun. Ceux qui se pavanent et prétendent qu'il y aura un coup de sifflet déclencheur d'une quelconque transition se trompent éperdument. Il n'y en aura aucunement. La fameuse transition s'opère de manière irréversible, chaque jour...

Ceci se matérialise par la Révision du Code électoral. Infos Majeures annonce « Bientôt 2025 ». Depuis 2019, au lendemain de la présidentielle de 2018, des formations politiques de l'opposition et des organisations de la société civile se concertent pour proposer au gouvernement camerounais un projet de réforme consensuelle et participative du code électoral. Leur objectif est de contraindre le pouvoir à accepter le principe d'une révision du code électoral avant les prochaines élections. Mais le régime de Yaoundé semble insensible...

Aussi, après la Lekié, le Nord et les autres localités acquises à la politique du renouveau de Paul Biya, la saison des motions de soutien et appels à candidature se poursuivent. Echos du Parlement indique « Marcel Niat Njifenji mobilise les populations de l'Ouest pour porter haut Paul Biya ». A l'initiative du président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, les populations et forces vives de la Région de l'Ouest ont adressé ce mercredi 01 novembre 2023, un message de soutien au chef de l'Etat. Baptisé " l'appel de l'Ouest ", le message désigne Paul Biya comme Homme de la situation et candidat de la Région...

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Sur le terrain de l'action gouvernementale, on note une Vague d'indignation et dépit du peuple. Le journal Le ZENITH s'interroge « Vont-ils claquer la porte ? ». Le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi et sa collègue de l'Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, sont depuis plusieurs mois au centre de vives controverses. Sont mises en avant leur incompétence et les malversations financières dénoncées par de nombreux Camerounais qui les qualifient de " moutons noirs " du gouvernement.

Quant à lui, le ministre de l'administration territoriale s'intéresse aux Sociétés de gardiennage. Info Matin parle de « Atanga Nji met Gbi Security en garde ». Dans un communiqué, ce 1er novembre, le ministre de l'Administration territoriale fait savoir que la structure exerce dans la clandestinité. Le membre du gouvernement appelle, par ailleurs, le public à la vigilance et invite les promoteurs de Group Bindjong International Security Technology Solution à " cesser instamment toute activité dans ce secteur sensible, sous peine des sanctions prévues par les textes en vigueur ".

Au sujet du Financement de l'OIFle Quotidien EchoNews parle de « La touche de quatre pays ». Pour la première fois de l'histoire de l'Organisation internationale de la Francophonie, quatre africains (du Sénégal, du Rwanda, du Togo, et de la Côte d'Ivoire) se retrouvent parmi les plus gros contributeurs. Et s'interroge Quelles sont leurs motivations ?

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